2004 : Une année d’embellie pour le GPL Carburant

Le 10/03/2005 à 17:33  

2004 : Une année d’embellie pour le GPL Carburant
Logo GPL Augmentation des ventes de voitures neuves, de nouvelles initiatives constructeurs… le Comité Français du Butane et du Propane (CFBP) dresse un bilan globalement positif du marché du GPL Carburant pour l’année 2004...

Après une baisse continue des ventes de voitures neuves au GPL depuis 1998, l’année 2004 a été marquée par une nette croissance, les ventes passant de 5 300 unités en 2003 à 6 700 en 2004 (+26,4%). Nouveau leader de ce marché en France devançant de peu Renault, Chevrolet, anciennement Daewoo, se taille la part du lion sur le territoire français avec un tiers des voitures vendues. Le succès de son offensive commerciale, proposant les modèles GPL au prix de l’essence, tout en bénéficiant du crédit d’impôt accordé par l’Etat, a prouvé qu’une demande pour des voitures GPL particulières existait bel et bien en France. Sur l’ensemble du marché GPL (1ère et 2ème monte), 80 à 85% des voitures GPL vendues en 2004 étaient des véhicules privés et 15 à 20% des véhicules d’entreprises ou de collectivités.

En 2005, Chevrolet devrait continuer sur sa lancée avec une nouvelle offre commerciale sur le GPL. D’autres constructeurs à l’instar de Chevrolet ont décidé de miser sur le GPL. Leader sur le marché du GPL jusqu’en 2003, Renault commercialisera son nouveau Scénic GPL 1,6 L et sa Mégane 1,6 L à partir d’avril. Les versions GPL de ces modèles étaient absentes du marché respectivement depuis juin 2003 et début 2002.

Quant au volume de GPL carburant distribué par les stations service, sa baisse s’est infléchie en 2004 et représente -8.8% par rapport à -12% l’année précédente.

Côté prix, le GPL coûtait en moyenne 0.56 € en 2004 contre 0.89 € pour le gazole. Traditionnellement moins cher que tous les autres carburants, le GPL a encore creusé l’écart avec les autres carburants : il est 37% moins cher que le gazole en 2004.

Les aides fiscales relatives aux véhicules GPL, en vigueur depuis 2001, sont effectives jusqu’au 31 décembre 2005 – le Gouvernement devra décider de leur reconduction dans la loi de finances pour 2006. Le GPL bénéficie d’un crédit d’impôt de 1525 € à l’achat d’un véhicule neuf ou lors de sa transformation s’il a moins de 3 ans, de l’exonération totale ou pour moitié de la carte grise pour un véhicule GPL et d’une TIPP fixée à un seuil plancher de 0.06 €/l. A noter que, pour participer au développement du marché des véhicules propres, plusieurs régions viennent de décider d’augmenter le taux d’exonération des frais de carte grise des véhicules GPL.

Avec près de 2 000 stations dont 300 sur le réseau autoroutier et les voies express pour 170 000 automobilistes, le GPL est le carburant écologique le plus largement distribué en France. La distance séparant deux stations GPL excède rarement une soixantaine de kilomètres, ce qui permet de faire le plein aisément.

Enfin, 2004 a confirmé le GPL comme « carburant vert ». Une étude scientifique de grande ampleur menée par quatre laboratoires indépendants dont l’Institut Français du Pétrole (IFP) a prouvé que le GPL avait de bien meilleures performances que l’essence et le diesel, notamment en terme d’émission des polluants les plus difficiles à éliminer. En effet, un véhicule GPL émet 96% d’oxydes d’azote (NOx) de moins qu’un véhicule diesel et 68% de NOx en moins qu’un véhicule essence, les NOx étant les principaux responsables des pics de pollution. Quant au niveau d’émission en dioxyde de carbone (CO2) des véhicules GPL, il est de 11 à 14% inférieur à celui de l’essence et équivalent à celui du diesel. En outre, le GPL n’émet pas de particules, largement responsables des maladies respiratoires.