Acier : le sort d'Ascoval est de nouveau sur la sellette

 Le ministère de l'Economie a annoncé ce jour que le groupe Altifort n'a pas les fonds nécessaires pour reprendre l'aciérie Ascoval, ce qui remet en question et le sauvetage de l'usine et le maintien de 281 emplois en jeu dans le cadre de cette opération de reprise de l'usine nordiste...

 Pas top que cette annonce ministèrielle annonçant que le repreneur d'Ascoval, Altifort, n'a pas les fonds promis pour relancer l'usine Ascoval, qui rappelons-le consomme de la ferraille en quantité pour produire ses aciers. C'est d'autant plus triste que la reprise de l'usine de Saint Saulve avait été validée en décembre dernier et que l'avenir semblait tracé.

Si les difficultés de financement compromettent évidemment fortement le devenir du site, le ministère de l'Economie a n'a pas caché sa déception, voire son courroux : "l'entreprise Altifort a trompé tout le monde", a indiqué Bercy ce jeudi 21 février ; elle n'a pas été en mesure de réunir les financements nécessaires qu'elle avait assuré pouvoir apporter, ni les 10 millions de fonds propres, ni les 25 millions de levée de fond.

Le coup est dur et laisse amer, mais les pouvoirs publics ont confirmé continuer à "croire en ce site" et tout faire pour "essayer de trouver un nouveau repreneur". Car ce sont 281 emplois qui sont en jeu...
De son côté, le groupe Altifort a reconnu ne pas avoir obtenu "les financements externes" nécessaires à la reprise de l'aciérie, et a réaffirmé rechercher "toutes les solutions alternatives" d'ici la prochaine audience, qui se tiendra le 27 février, du Tribunal de grande instance de Strasbourg.