L'Ademe a des ressources sécurisées pour les années 2011 à 2013. Ainsi elle bénéficiera de 431 millions d'euros en 2011, 435 millions d'euros en 2012, et 450 millions d'euros en 2013, en ce qui concerne la part de taxe générale sur les activités polluantes qui lui est affectée, dans ses composantes "stockage" et "incinération".
Parmi ses points faibles, il convient de citer tout d'abord la dispersion géographique des centres de décision puisque le siège est éclaté entre Paris, Angers et Valbonne. Or, toujours aucune décision n'est prise pour rationnaliser cette gestion. Autre point à améliorer : la budgétisation pluriannuelle rendue possible grâce à la sécurisation des ressources. Par contre, la Cour des Comptes note que les pratiques en matière d'audit et de contrôle interne sont satisfaisants
Autre sujet d'inquiétude, la comptabilisation des opérations effectuées par l'Ademe à partir des fonds du grand emprunt. " En effet, les opérations seront enregistrées en compte de tiers et ainsi ne ressortiront pas des comptes de résultat de l'Ademe dans les années à venir. La direction générale des finances publiques (DGFIP) est en train d'élaborer des instructions comptables ad hoc."
Pour en savoir plus : rapport sur la gestion de l'Ademe enregistré au Sénat