Suite à un changement de législation, Christophe Bouillon a quitté ce 1er mars ses fonctions de Président du Conseil d’Administration de l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs), fonction non exécutive qu’il exerçait à titre bénévole depuis décembre 2015 (voir notre brève)...
Un changement du Code électoral rend désormais incompatible l’exercice de son mandat de Député et celui qu’il exerçait au sein du Conseil d’Administration de l’Andra. En effet, il avait été nommé au CA de l’Agence en tant que personnalité qualifiée au titre d’élu local. Or un Député ne peut plus être désigné au sein d'un Conseil d'Administration d'un établissement public national en tant qu'élu local.
Dans sa lettre de démission, Christophe Bouillon a indiqué partir "à regret" et "rester attaché à la mission d’intérêt général confiée par le Parlement à l’Andra". Il souhaite également "poursuivre son engagement au sein du Comité éthique et société de l’Agence", en charge de la prise en compte des enjeux éthiques dans la conduite de ses projets. Le prochain Conseil d’Administration réuni le 15 mars désignera un Président intérimaire, en attendant la nomination d’un nouveau Président.
Pour rappel, L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs est un établissement public à caractère industriel et commercial, créé par la loi du 30 décembre 1991. Ses missions ont été complétées par la loi de programme du 28 juin 2006 relative à la gestion durable des matières et déchets radioactifs. L'Andra met son expertise au service de l’Etat pour trouver, mettre et œuvre et garantir des solutions de gestion sûres pour l’ensemble des déchets radioactifs français.