Ardennes : un nouveau centre de tri…

Le 04/02/2014 à 19:43  

Ardennes : un nouveau centre de tri…

Tout nouveau, tout beau… sauf que le nouveau centre de tri qui serait construit dans la zone industrielle de Mohon, non loin de Charleville Mézières, pourra être géré avec moins d’effectifs. Valodéa confirme et assume les choix qui ont été faits… Si le tri génère des emplois non délocalisables, il est à craindre qu'il subisse la même règle que dans bien d'autres secteurs : la réduction d'effectifs...

L’homme qui préside Valodéa, Francis Signoret, confirme qu’il y aura une coupe sombre au sein des équipes actuelles. Mais il assume la conséquence de la construction et des choix technologiques qui ont été faits pour équiper le nouveau centre de tri, installé dans la zone industrielle de Mohon, non loin de la ville de Charleville-Mézières.

Cette nouvelle unité de tri des déchets d’emballage a été calibrée pour tout traiter ; en conséquence, les deux autres centres de la région, basés à Fumay et Charleville-Mézières devraient fermer. Telle est la projection qui est faite à l’horizon 2015, ce qui ne réjouit pas les personnes directement concernées, on l’imagine sans peine.
Les chaînes de tri actuelles sont obsolètes, les conditions de travail qui en découlent ne sont pas au top, sans compter les nouvelles normes et la nécessité de trier plus, à un coût acceptable par la collectivité. Et donc, automatisation de certaines tâches quand bien même l’oeil de l’homme reste un atout…
Le dirigeant du syndicat mixte de traitement des déchets ardennais est lucide. Mais ça fait mal, même si ses propos sont nuancés par son directeur, Jérôme Castello, qui précise qu'on ne sera pas, avec la nouvelle mouture du tri, à 50% de salariés en moins... Difficile de savoir lde quoi il relève précisément car apparemment, ce sera à l'exploitant du nouveau centre, de déterminer ses besoins en main d'oeuvre.

Et c'est qui? Et bien pour l'instant, c'est Arcavi. Mais la balle pourrait changer de mains puisqu'un nouvel appel d’offres sera prochainement lancé afin de déterminer qui va exploiter le site. S'il est clair que le cahier des charges prévoiera sans doute de garder le maximum d'effectifs, il est tout aussi évident qu'il y aura de la casse au sein des équipes en place. C'est dans l'ordre des choses : la technologie est géniale, sauf lorsqu'elle supprime des postes de travail...