Souvent en bien, parfois en moins bien, on en parle, de cette entreprise du Nord, dédiée au tri des déchets et au recyclage. Elle est, dans son secteur d'activité, une PME leader qui investit, s'investit et qui réussit....
Vivre à la Râche aurait-elle la rage contre le recyclage ? L’objet du litige n’est autre que le centre de tri de déchets du recycleur Baudelet. Au demeurant sitôt le projet est-il sorti du carton, sitôt l’association est sortie du chapeau. Comme par magie…
Flash back : nous sommes en 2008. L'association Vivre à La Râche se donne pour mission d’empêcher l'implantation de Baudelet, qui a finalement obtenu son autorisation. Le centre de tri de déchets de Baudelet a vu le jour ; pour autant, l'ouverture n'est pas encore effective.
« Nous n'avons pas réussi à empêcher cette installation ; nous allons veiller à ce que l'entreprise respecte les habitants et l'environnement. On va devoir faire avec lui mais lui, va devoir faire avec nous. Ce qui est positif est que Baudelet n'a pas pu obtenir un deuxième terrain », confie à l’un de nos confères, sa présidente, Isabelle Autréaux…
Heureusement que l'activité du tri des déchets et du recyclage n’est pas perçu partout de la même manière… Il en va ainsi de la déchèterie intercommunale en cours d'aménagement, à Steenbecque…
C’est l’entreprise Modulo-béton qui est sur le coup : une imposante grue installe une vingtaine de modules de béton, qui placés côte à côte, formeront une rampe de cinquante mètres de long.
Plus tard, lorsque tout sera opérationnel, les utilisateurs de la structure monteront sur cette rampe pour déposer leurs déchets dans des bennes dédiées, de part et d'autre de cette plate-forme. Des portes permettront d'accéder à l'intérieur de certains modules, notamment pour se débarrasser de déchets que l'on ne peut déposer dans les bennes.
Comme c'est souvent le cas, la déchèterie a été subventionnée par le Conseil Général; le reste, 113 000 euros environ est à la charge de la communauté de communes de la Voie Romaine.
Baudelet-Environnement en assurera la gestion ; le coût d'exploitation annuel est estimé à 88 000 euros ; 12 000 euros devraient revenir à la communauté de communes, grâce à la vente des matières destinées au recyclage. Elle devrait ouvrir officiellement ses portes le 20 novembre au plus tard.