Le Sigeif (Syndicat intercommunal pour le gaz et l’électricité en Ile-de-France), le Syctom de la région parisienne et GRDF, initiateur du projet, ont signé une convention avec la ville de Paris, la ville de Gennevilliers, Haropa-Ports de Paris, la Chambre Interdépartementale d’Agriculture d’Ile-de-France et le Groupement national de la restauration pour développer, sur le site du port de Gennevilliers (92), un ambitieux projet d’unité de production de biogaz par valorisation des déchets organiques de la région capitale…
Ce projet mettra à disposition des collectivités locales et des entreprises de restauration franciliennes un outil leur permettant de satisfaire à leurs nouvelles obligations légales en matière de valorisation organique des déchets fermentescibles. Il contribuera à atteindre les objectifs de développement fixés par la LTECV (Loi de Transition Energétique pour la Croissance Verte), ainsi que par le SRCAE (Schéma Régional du Climat, de l'Air et de l'Energie) d’Ile-de-France, en matière de développement des énergies renouvelables, qui prévoit 10% de gaz d’origine renouvelable dans la consommation de gaz en 2030, notamment dans le réseau dont GRDF assure la gestion.
Autres objectifs de ce projet :
Favoriser le développement de nouvelles filières de mobilités urbaines (bioGNV) ;
Conforter la filière agricole francilienne en lui permettant la valorisation locale de ses coproduits et en lui assurant, par l’épandage du digestat issu de la méthanisation, le bénéfice d’engrais naturels.
Pour ce projet, de nombreux acteurs institutionnels et syndicats intercommunaux s’engagent. Tout d’abord, la ville de Gennevilliers, qui accueillera l’unité de méthanisation dans une zone industrielle, mais aussi Haropa-Ports de Paris, qui dispose de la plus importante plate-forme multimodale d’Ile-de-France sur le territoire de Gennevilliers. Ensuite, le Syctom de la région parisienne soutient ce projet dans le cadre de sa politique d’économie circulaire.
Le projet peut également compter sur le soutien de GRDF et du Sigeif, qui œuvrent conjointement pour l’injection de biométhane dans les réseaux de gaz, mais aussi de la Chambre Interdépartementale de l’Agriculture, qui apportera une expertise agronomique sur ce projet. Enfin, le Groupement national de la restauration (GNR), constitué du SNARR (Syndicat National de l’Alimentation et de la Restauration Rapide), du SNRC (Syndicat National de la Restauration Collective) et du SNRTC (Syndicat National de la Restauration Thématique et Commerciale), contribuera à l’implication des acteurs de cette filière, principaux producteurs de biodéchets des entreprises.