Elle est signée par 42 acteurs allant de l'Association française du gaz (AFG) au syndicat agricole FNSEA, en passant par l'ONG de défense de l'environnement WWF et plusieurs grandes régions françaises.
"Nous ne pouvons nous passer d'une filière qui crée des revenus pour les agriculteurs, des emplois non délocalisables et contribue efficacement à la préservation des ressources et à la lutte contre le changement climatique", estiment les signataires.
"Faisons de la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) un accélérateur au développement d'un modèle français durable de production de gaz renouvelable", plaident-ils. "Donnez aux acteurs des territoires les moyens d'accompagner l'émergence de cette énergie propre", demandent-ils à Emmanuel Macron.
Le projet de PPE présenté en janvier par le gouvernement réduit les ambitions sur le biogaz, qui devrait représenter 7% de la consommation de gaz en 2030 au lieu de 10% prévu dans la loi sur la transition énergétique. La production de biométhane est pour l'instant bien plus coûteuse que celle du gaz naturel, si bien qu'elle nécessite "un soutien public conséquent", rappelle le gouvernement dans ce projet de texte.