Bois et papier font bon ménage

Le 20/01/2006 à 9:45  

Bois et papier font bon ménage

Bois coupé Contrairement à de nombreuses idées reçues, la fabrication du papier ne « détruit pas la forêt » car elle est consommatrice des sous produits de la forêt ce qui assure l’entretien de celle-ci. Pour fabriquer de la pâte à papier, l’Industrie Papetière française utilise comme matière première soit du bois (40%) soit des papiers et cartons récupérés qui sont recyclés (60%)… Et pour les détracteurs qui en douteraient, il leur reste à favoriser le recyclage et à trier davantage…

Lassés d’être critiqués et considérés comme destructeurs de la forêt, les papetiers français réagissent : explications…

Les forêts fournissent aux activités de production de pâte à papier une matière première naturelle et renouvelable, le bois. Ce bois provient essentiellement des coupes d’entretien pratiquées en forêt, ainsi que des chutes de l’activité de sciage.

75% du bois utilisé dans la fabrication de la pâte à papier provient des coupes d’entretien…

Appelées également coupes d’éclaircies, les coupes d’entretien permettent de dynamiser naturellement la croissance de la forêt en favorisant le développement des plus beaux arbres par l’élimination des arbres plus chétifs qui gêneraient leur croissance. En coupant ces petits arbres mal formés, le forestier dégage l’espace vital des arbres « dominants », qui ont ainsi la possibilité de croître harmonieusement.

L’Industrie Papetière utilise ce bois d’éclaircie pour la fabrication de la pâte à papier, ce qui permet de valoriser économiquement les éclaircies, action bénéfique pour la santé et la vitalité de nos forêts. L’éclaircie permet en outre de diminuer les risques d’incendie.

...et 25% des chutes de l’activité de scierie

Le bois est exploité pour l’ameublement, la construction ou la menuiserie. Une fois le tronc transformé en planches, il reste toujours des dosses, des délignures et des plaquettes, qui sont voués à l’élimination. Or ce sont ces chutes de scierie qui sont récupérées par l’Industrie Papetière et qui constitue la matière première nécessaire à la fabrication du papier.

Ainsi les forestiers et les scieurs trouvent des débouchés aux sous-produits de la forêt en les vendant à l’Industrie papetière qui est la seule à utiliser et valoriser ces volumes importants de bois, qui sans elle, seraient voués à l’élimination.

L’Industrie Papetière française est donc un débouché essentiel pour les sous-produits de la forêt, et leur valorisation participe au développement de la sylviculture française ainsi qu’à la santé et la vitalité de nos bois !

Consommation et provenance du bois :

L'Industrie Papetière française a consommé 8,9 millions de tonnes de bois en 2004.

Réceptions de bois (en milliers de tonnes) 2004

Résineux

Feuillus

Total

Bois français

Epicéa (rondins) : 500,3
délignures : 438,8
Pins (rondins, poteaux) : 2521,5
délignures : 1530,9
Total : 4991,5

Charme : 89,2
Châtaignier : 158,1
Hêtre : 542,0
Tremble, peuplier : 439,8
Autres feuillus : 2094,4
Total : 3323,5

8315

Bois étrangers

Total : 474,0

Total : 149,3

623,3

Total

5465,5

3472,8

8938,3

Les bois consommés par l’Industrie Papetière française sont essentiellement d’origine française. Seulement 6% du bois utilisé provient de bois importés des pays de l’Union Européenne.