Spécialiste des pièces détachées automobiles d’occasion, Caréco est depuis 30 ans l’un des modèles les plus convaincants du réemploi de produits. Dans cette coopérative de 80 centres, le réemploi est une pratique d’excellence en matière de développement durable, de pouvoir d’achat et d’emploi local. Comme l’a démontré un récent sondage BVA pour Caréco en novembre 2014, 84% des 18-24 ans sont prêts à choisir des pièces recyclées pour la réparation de leur automobile. Il convient donc de les mobiliser et sensibiliser...
C'est pourquoi, ce 21 mai, la coopérative a ouvert ses portes à l’Education Nationale et fait visiter ses centres à 2.000 élèves de classe de 3ème lors d’une demi-journée de découverte des métiers du réemploi. Objectif : offrir la possibilité de mieux comprendre ses métiers et ses différentes activités (expertise automobile, dépollution, démontage, désassemblage, informatisation et stockage, commercialisation et gestion administrative).
A Brévilliers (Franche-Comté), Caréco a par exemple accueilli 2 classes de 3ème, leur faisant visiter ses installations classées et découvrir les différentes étapes du réemploi. Etaient notamment présents : des représentants de la Région, de l’Institut de l’Economie Circulaire (IEC) et le Rectorat de Franche-Comté.
"En tant qu’acteur de référence du réemploi en France, Caréco estime indispensable de sensibiliser les jeunes générations, les entreprises et les Pouvoirs Publics autour du réemploi, comme nouveau comportement de consommation, comme enjeu sociétal et comme activité industrielle créatrice d’emplois. Loin de se cantonner au réflexe du recyclage, le réemploi représente est un secteur économique innovant et en plein essor, ainsi qu’un enjeu sociétal majeur", explique la coopérative.
Avec le soutien l’IEC et de ses adhérents, Caréco va engager un certain nombre d’actions pour mieux faire connaître son modèle industriel. Les centres de recyclage automobiles qui produisent les pièces de réemploi ont fait leur "révolution" : ce sont des sites industriels encadrés par des normes strictes, qui ont beaucoup investi ces 5 dernières années pour devenir de véritables usines de désassemblage automobile. Issus de véhicules récents, ces pièces de réemploi sont sélectionnées, testées, contrôlées, traçées par code barre, photographiées en mini-atelier, et stockées comme des produits de grande consommation. La coopérative souhaite qu’en 2016, une "Journée nationale du réemploi" puisse être lancée, pour fédérer autour de cette activité vertueuse l’ensemble des secteurs d’activité et des associations de consommateurs, avec le soutien des Pouvoirs Publics. A cette occasion, la coopérative estime nécessaire de développer un véritable label du réemploi, avec un sigle qui valorise les activités issues de cette filière.