CO2 et stockage : Veolia prête à l'emploi !
Le Groupe a démarré dès 2005 un programme de recherche sur le captage, le transport et le stockage de CO2 dans l'objectif de faire progresser les connaissances et de développer des solutions adaptées aux différentes tailles et types d'installations de ses clients ; des sites potentiels en Europe ont ainsi été identifiés dans le cadre d'études préliminaires afin de localiser de futurs lieux pour accueillir des unités pilotes. On vient d'apprendre que le démarrage de la phase opérationnelle du programme France est imminente...
En effet, une nouvelle étape vient d'être franchie avec le choix de sites industriels en région parisienne sur lesquels Veolia Propreté exploite des centres de valorisation et de stockage de déchets non dangereux. Ce choix permet de démarrer la phase opérationnelle du programme de recherche et de lancer les études géologiques préliminaires, en partenariat avec Geogreen, société commune entre l'IFP, le BRGM et Géostock (voir notre article).
Ces études commenceront par le site situé à Claye Souilly (Seine-et-Marne, 77) qui présente des caractéristiques géologiques favorables à une telle opération. Ce site met déjà en oeuvre des solutions vertueuses pour l'environnement par la valorisation électrique du biogaz capté sur le site et par l'acheminement d'une partie des déchets par voie fluviale. Le pilote de captage et de stockage intégré de CO2 envisagé concernera un volume annuel de 200 000 t/an de CO2, soit l'équivalent des émissions annuelles liées au transport de 50 000 habitants. Le CO2 sera produit par les unités de valorisation énergétique de biogaz déjà existantes et sera injecté, sous contrôle, dans un aquifère salin situé à plus de 1 500 mètres de profondeur pendant plusieurs années.
Comme vous l'avez déjà certainement lu sur notre site, la Commission Européenne a fixé comme objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 20% à horizon 2020. Elle a également mentionné le captage et stockage géologique du CO2 comme une des techniques principales permettant de contribuer aux objectifs mondiaux de réduction des GES ; un cadre réglementaire pour cette technologie vient d'ailleurs d'être proposé. Par ailleurs, la Commission incite à la réalisation de pilotes de démonstration afin d'améliorer les connaissances.