Collecte des lampes usagées : les collectivités au rendez-vous
Les 18 et 19 juin prochains, Récylum participera aux 10èmes assises nationales de la gestion territoriale des déchets, à Agen (voir notre agenda). C’est l’occasion pour l’éco-organisme de faire le point sur sa collaboration avec les collectivités locales. 18 mois après le lancement de la filière de recyclage des lampes usagées, 50% de la population française bénéficie de la collecte en déchèterie ; plus de 600 collectivités ont rejoint la filière...
33 millions d’habitants sont desservis par près de 1 600 déchèteries. Celles-ci sont gérées par 622 collectivités aujourd’hui sous contrat avec Récylum. Il s’agit pour 93% d’entre elles de structures intercommunales (les 7% restants sont des communes) :
communautés de communes : 47% ;
syndicats intercommunaux : 33% ;
communauté d’agglomération : 12% ;
communautés urbaines : 1% (7 des 14 communautés urbaines existantes sont concernées : Alençon, le Creusot-Montceau-les-Mines, Lille, Lyon, Nancy, Nantes et Strasbourg).
18% de ces collectivités ont également mis en place des Points de collecte directement dans les locaux de leurs services techniques, principalement pour la collecte des lampes servant à l’éclairage de la voirie, des bâtiments publics, administratifs, etc. D’autres font appel à un prestataire (électricien assurant la maintenance des éclairages, ou collecteur de déchets), ou déposent leurs lampes directement en déchèterie. Le Sytevom (Syndicat mixte à vocation unique pour le Transfert, l'Elimination et la Valorisation des Ordures Ménagères - Haute-Saône / Doubs / Vosges) détient le plus gros volume total de lampes usagées collectées depuis janvier 2007 par une collectivité : 6 600 kg.
Pour rappel, Récylum équipe gratuitement les déchèteries de conteneurs qui sont enlevés et remplacés sur simple demande dès qu’ils sont pleins ; les lampes sont ensuite recyclées. Les services techniques peuvent également être équipés gratuitement, sous certaines conditions, de conteneurs de collecte, pour les lampes de la voirie, des bâtiments publics, etc.
L'éco-organisme soutient financièrement l’aménagement des déchèteries (construction d’un local DMS par exemple), à hauteur de 20% de l’investissement avec un plafond de 700 € / déchèterie. Il soutient également financièrement et techniquement la mise en oeuvre d’actions de communication : forfait de 900 € pour 2008 + un kit de communication sous forme de CD-Rom envoyé aux collectivités afin de les aider à réaliser des supports de communication. Enfin, une formation est délivrée gratuitement au personnel en charge de la collecte des lampes.
De nombreuses déchèteries n’ont pas de place pour stocker les conteneurs de Récylum à l’abri. Mais si la collectivité dispose au moins d’une déchèterie ou d’un local technique pouvant accueillir ces conteneurs, il existe une solution alternative : elle utilise ce lieu comme point de regroupement, équipe les autres déchèteries de petits collecteurs en cartons (alvéoles fournies gratuitement par l'éco-organisme), et se charge régulièrement de rassembler les lampes collectées au niveau du point de regroupement. 1 collectivité sur 10 a déjà adopté ce système ; il s’agit par exemple :
des communautés d’agglomération de Laval, Morlaix, Nice, Tours, Saint-Malo ;
des communautés de communes de la Vallée de la Bièvre, du Coeur du Var, du Haut Morvan ;
des mairies de Montreuil, Béziers...