Nombreuses sont les collectivités locales qui « étouffent » à force de devoir prendre en charge de plus en plus de dépenses et ainsi décharger l’Etat (qui pourrait, qui sait, être tenté ainsi de se mettre en valeur en faisant valoir qu’il réduit les impôts) : les témoignages n'ont pas manqué lors du dernier congrès d'Amorce, sur lequel nous reviendrons prochainement. A la clé, la nécessité d’organiser des économies, les déchets ménagers pouvant servir cette cause, et pour cause…
Une nouvelle organisation visant à étendre la collecte en apport volontaire permettrait de faire des économies (de 260 000 à 400 000 euros hors taxe par an), mais aussi de mettre les communes sur un pied d’égalité : pour l’heure en effet, 18 communes sont collectées en porte à porte, six sont collectées en porte à porte pour les déchets ménagers, mais en apport volontaire pour le tri, tandis que 12 communes sont collectées via l’apport volontaire, collectes sélectives et OMR).
Les jeux ne sont pas faits, même si la partie est entamée ; sur le territoire concerné, tous ne seront pas d’accord avec cette façon de voir, mais une chose est sure : si le projet devenait réalité, il faudrait changer de culture et accepter une moindre praticité. Il se pourrait aussi, que d’autres collectivités emboîtent le pas de la Communauté urbaine d’Alençon et sacrifient le confort de l’usager, au bénéfice de l’économie. On ne pourrait pas leur en vouloir, tant les temps sont devenus délicats…