Collecte : Veolia Recyclage & Valorisation signe avec le Sigidurs Sud
Autour de dispositifs reposant sur la notion de partage de gains de productivité, les équipes Veolia ont en effet proposé des solutions particulières qui visent à collecter moins de déchets en associant des dispositifs tels que Ecomairie, un système de ressourcerie collaborative avec une plate-forme pour les échanges et le troc, sorte de “Bon Coin” pour les riverains, et Yoyo, un dispositif consacré à la collecte des déchets ménagers recyclables dans des points de dépôt où le riverain se voit octroyer des bons d’achats, ou autres récompenses.
Les nouveautés se situent aussi au niveau techno : géolocalisation des zones à collecter, géoguidage pour les chauffeurs en temps réel avec le tracé de leurs tournées, norme environnementale Euro 6 pour les camions, sans oublier l’optimisation de flottes de véhicules.
« Ce nouveau contrat témoigne de la confiance de Sigidurs en la capacité de nos équipes à proposer des solutions innovantes, clé de la réussite », indique Didier Courboillet, Directeur Régional Ile-de-France chez Veolia Recyclage et Valorisation des déchets. « Nous allons mettre en œuvre des solutions “sur-mesure” adaptées aux besoins, aux habitants et aux modes de vie observés dans chacune des villes du territoire »...
Coup double pour le spécialiste du traitement des déchets qui avait été au préalable, reconduit dans le cadre d'un nouveau contrat, par le Smitom du Nord Seine-et-Marne à Monthyon (167 communes du nord de la Seine-et-Marne) : au programme, 18 millions d'investissements à la charge du syndicat pour moderniser ses équipements, notamment les fours faisant tourner l'usine d'incinération.
A la clé, des serres agricoles chauffées grâce à l'usine, et cinq fois moins de dégagements de particules (NOx), puisque les émissions d’oxydes d’azote tomberaient ainsi à 40 mg par tonne, alors qu’actuellement, l’usine en dégage 200 mg par tonne, étant entendu que les analyses régulièrement effectuées sur le lichen et le lait des productions agricoles environnantes attestenr d'un niveau très faible de pollution autour du site.
Jusqu'à maintenant, le Smitom utilisait l'électricité produite par la combustion des déchets pour alimenter le site et revendait le surplus, ce qui lui permettait d'engranger 1,5 million d’euros chaque année. En signant avec la société Somoval (filiale de Veolia), le Smitom a pu obtenir que le surplus soit utilisé. « Des serres agricoles seront installées près de l’usine d'ici 2020 et seront chauffées directement par la chaleur produite par l’usine », a confirmé le président du Smitom, Jean-François Léger : cette démarche devrait permettre la création de 50 emplois. « Les travaux seront finis avant fin 2019 et réalisés sans rupture de fonctionnement de l’usine d’incinération », a par ailleurs confirmé Jean-François Léger.