Compensation carbone : des taxis se mobilisent
Avec des motos taxi au normes Euro 3 renouvelées tous les 8 mois maximum, Citybird permettait déjà à ses clients de se déplacer en émettant 50 à 70% de CO2 en moins que s'ils avaient pris un taxi traditionnel. Afin d'aller plus loin, la société a décidé de compenser intégralement les émissions de CO2 restantes de sa flotte de motos. La compensation porte sur la combustion de l'essence dans le moteur, les émissions dues à la fabrication et au transport de l'essence et les émissions dues à la fabrication des motos...
Cette compensation se fait à travers le financement de projets qui réduisent les émissions de CO2 à la hauteur des rejets de Citybird, par exemple des projets de production d'énergie renouvelable ou d'efficacité énergétique dans des pays en voie de développement. Le financement s'effectue par l'achat de crédits carbone développés dans un cadre issu du protocole de Kyoto. C'est Climat Mundi, premier opérateur privé de compensation volontaire du carbone en France, qui a été choisi pour financer, entre autres, un projet d'hydroélectricité en Chine ou un projet de foyers de cuisson à haut rendement en Erythrée.
Pour Cyril Masson, président de Citybird : "En utilisant nos services au lieu des taxis traditionnels, nos clients diminuent l'impact climatique de leur déplacement de 50 à 70%. La compensation des émissions nous permet de faire l'autre moitié du chemin. Déjà pionniers en matière d'offre commerciale, nous avions à cœur de jouer le même rôle dans la lutte contre le changement climatique."
Cette compensation fait suite à l'élaboration d'un bilan carbone complet de l'activité, qui a montré que les motos représentaient 87% des émissions de GES de l'entreprise, les 13% restant étant dus à l'activité administrative : électricité (5%), fabrication des fournitures et des services (40%), déplacements (34%), fabrication de l'immeuble, des meubles et de l'informatique (17%), déchets (5%). Dans un souci de cohérence, Citybird a donc décidé de compenser également toutes les émissions de l'activité administrative. Par ailleurs, l'entreprise s'engage à compenser les émissions de CO2 au fur et à mesure de la croissance de sa flotte, prévue pour doubler d'ici 2 ans.