Coved valorise les déchets conchylicoles

Le 07/07/2009 à 12:09  

Coved valorise les déchets conchylicoles
conchyliculture Situé sur l’une des plus importantes lagunes méditerranéennes et composé de 83% de zones naturelles et agricoles, le Bassin de Thau (Hérault, 34) constitue un véritable support pour la conchyliculture, avec des contraintes environnementales fortes. Pour l’agglomération et le Syndicat mixte du Bassin de Thau (SMBT), l’enjeu est de protéger le territoire littoral des conséquences d’un taux migratoire important et de préserver les activités économiques traditionnelles, en premier lieu la conchyliculture...

"Nous considérons les conchyliculteurs comme des sentinelles de l’environnement. Leur présence sur le Bassin de Thau impose le respect des normes en matière de qualité des eaux, cent fois plus contraignantes que celles des eaux de baignade, et contribue à la protection de la biodiversité de la Méditerranée", explique François Commeinhes, maire de Sète et Président du SMBT. "Préserver l’équilibre environnemental, économique et patrimonial du Bassin est notre priorité. C'est pourquoi nous avons décidé de structurer la compétence de traitement des déchets conchylicoles pour soutenir les professionnels qui en ont la responsabilité, une démarche que nous qualifions d’intégration de gestion".

La construction d’un outil de valorisation des déchets conchylicoles est une première en France, une gestion environnementale certifiée ISO 14001. Le SMBT a délégué la collecte et le traitement à Coved, filiale propreté du groupe Saur, qui a proposé une offre innovante : un système de compostage par séchage biologique (traitement aérobie). Cette alternative au procédé classique de traitement thermique assure une maîtrise des coûts et de la consommation énergétique.
amendement calcique

"Filière de compostage et économies d’énergie, l’usine de traitement s’inscrit dans la lignée du Grenelle Environnement", ajoute M. Commeinhes. Les coquilles du Bassin de Thau (10 000 tonnes de coquilles de moules et d’huîtres par an) sont désormais valorisées en amendement calcique. Par ailleurs, en réponse à une problématique forte des communes, le traitement des algues a été intégré au procédé.

source : publication Saur