Croatie : la gestion des déchets dangereux pose problème
La Croatie manque d’infrastructures de base pour la gestion des déchets dangereux ; elle est contrainte d’en exporter la majeure partie dans les pays de l’Union européenne, fort heureusement bien équipés pour ce faire. Selon les dernières estimations du Ministère de la Protection de l’environnement, seuls 10% d'entre eux sont gérés d’une façon régulière et appropriée dans le pays...
Un plan de gestion des déchets est en cours d’élaboration et devrait être terminé à la fin de cette année, afin de résoudre le problème de leur traitement inadapté et de leur export massif. 3 milliards d’euros devraient ainsi être investis, notamment pour la construction des infrastructures adéquates.
Entre 100 000 et 200 000 tonnes de déchets dangereux seraient produites chaque année en Croatie. Certains experts évoquent même le chiffre de 300 000 tonnes. Selon le Ministère, le problème principal est qu’il n’existe pas, au niveau de l’Etat, de mesures prises afin de stimuler la création de centres destinés au recyclage, à la collecte et au tri des déchets, ni même un système de suivi des déchets de leur production à leur stockage. Pour remédier à ce problème, le Ministère a élaboré des lignes de conduite qui ont pour objectif d’améliorer le système de gestion de ces déchets dangereux, en prévoyant notamment, la création et l’organisation d’un réseau de centres de stockage.
En matière de recyclage, ce sont les citoyens de Zagreb qui sont dans la meilleure position : ils ont à leur disposition sept centres de recyclage, gérés par l’entreprise Cistoca, destinés à recevoir leurs vieux téléviseurs, ordinateurs, piles, verres, pneus, batteries et autres types de déchets. Quatre nouveaux centres de recyclage devraient prochainement voir le jour dans d'autres quartiers de la ville.
source : Le Courrier des Balkans