CSR : moins de déchets et moins de CO2
L'organisation des Combustibles Solides de Récupération (CSR) en une filière spécifique constitue un nouvel axe dans le domaine de la valorisation. Cela va permettre à la fois de réduire la quantité de déchets incinérés (ou stockés) et d'exploiter deux types de combustibles de substitution : un combustible biomasse (composé de papier, carton et bois) qui ouvre droit aux crédits carbones, et un combustible à fort pouvoir calorifique principalement composé de plastiques...
Une unité spécialisée est en construction sur le site de Ludres, dans l'est de la France. Elle est conçue pour la préparation de CSR à partir de déchets industriels banals (DIB) qui ne sont pas actuellement valorisés. Le process industriel intègre des technologies de tri automatisé, notamment pour la valorisation des métaux ferreux et non ferreux, et crée deux flux de production aboutissant aux deux types de combustibles. L'usine de Ludres pourra traiter 86 000 tonnes de DIB par an.
Veolia Propreté est déjà positionné sur ce marché en Norvège. Il fournit notamment 35 000 tonnes de CSR pour le chauffage urbain d'Oslo et 40 000 tonnes au cimentier Norcem, soit environ le quart de ses besoins énergétiques annuels.
Pour information, chaque tonne d'éco-combustible substituée au fuel lourd économise 1,1 tonnes de CO2.