L’idée d’Environnement Valorisation Négoce, est d’élargir son champ d'activités. D’où l’idée d’investir l’ancienne friche Vico, pour la transformer en site spécialisé dans la collecte de ferrailles et métaux. Dans la mesure où l’activité ne se porte pas mal du tout, on a vu large : 2,3 hectares et 6 000 m2 couverts de bâtiments…
Braine, dans la Marne : un recycleur de ferrailles et métaux s’agrandit ; il investit l’ancienne friche Vico pour développer son business… « Notre métier jusqu'à présent, c'était la récupération et la collecte de ferraille et de métaux. Nous étions installés à Muizon. En octobre 2010, nous avions aussi repris l'exploitation de Braine. Ça a généré pas mal de problèmes autour de nous car le site était au cœur du bourg », déclarait récemment le gérant, Pascal Mercey.
De fait : il a quasiment fallu croiser le fer avec les riverains.. une pétition a rapidement circulé à cause du bruit ce qui rendait l’activité indésirable pour de nombreux riverains ; aussi, « on a essayé de trouver une solution et on a acheté ce site, il y a trois ans. Sans le soutien du maire de Braine, nous n'en serions pas là »…
« Nous avons reçu l'autorisation préfectorale en 2010, car nous sommes soumis à la réglementation des installations classée ICPE. Il y a eu une enquête publique »...
Et c’est ainsi que commence une nouvelle aventure avec des travaux d’importance : au fil des mois, le site se métamorphose peu à peu… moyennant 1,6 million d’euros d’investissement, dont près des deux tiers au titre de la protection du sol et du sous-sol « avec notamment la création d'un nouveau système d'assainissement, une vanne de sectionnement en cas d'incendie, et une dalle en béton sur l'ensemble du site »…
C’est sans regret pour les deux associés Pascal Mercey et Jean-Jacques Renard.
L’entreprise poursuit en effet son activité historique dédiée au recyclage et à la valorisation des ferrailles et métaux en les collectant chez des industriels, auprès de ferrailleurs ou de démolisseurs, puis en les revendant aux aciéries et fondeurs régionaux, nationaux et à l'étranger. Mais désormais, elle voit plus loin ! « Géographiquement, nous sommes bien situés. Nous allons pouvoir nous ouvrir jusqu'à Paris Est », espère Pascal Mercey.
Grâce au démarrage de l'activité sur ce nouveau terrain, « nous allons nous ouvrir aux autres métiers de collecte et de valorisation avec la dépollution des VHU (enlèvement de l'ensemble des fluides), démantèlement des DEEE, à charge pour nous, d'assurer la traçabilité jusqu'à la destruction finale. C'est un nouveau métier »... Et puis, parce qu'on a de l'ambition et des idées plein la tête, les deux chefs d'entreprise s'orientent également vers « la collecte des déchets industriels non dangereux et dangereux : papiers, plastiques, déchets d'emballages, néon, piles, gants souillés »...