Déchets plastiques au Maghreb: une filière qui tâtonne

L'organisation du recyclage des produits plastiques au Maghreb ne va pas de soi. Pour les trois pays qui le constitue; à savoir le Maroc, l'Algérie et la Tunisie, le développement de cette industrie est encore balbutiante. Lors de la tenue du salon sur les Nouvelles matières premières à Marseille les 10 et 11 juin dernier; Marc Natan, Ambassadeur du BIR pour les pays francophones et méditerranéens, Jean Roatta, Député des Bouches-du-Rhône et président du groupe d'amitié France-Maroc à l'Assemblée nationale, et Francis Testa, président fondateur d'honneur, ADECI - Association pour le développement de la coopération industrielle internationale- se sont mis autour de la table afin de faire un bilan et d'aborder de nouvelles solutions de développement de la filière.
De manière générale il y a trois grands métiers qui la compose: la collecte et le tri, la régénération et enfin la transformation en produit fini. Le défi majeur est de faire un produit de qualité à partir des déchets récoltés. A l'heure actuelle, la première étape du tri et de la collecte n'est toujours pas finalisée au Maghreb. En effet, il existe cinq usines de tri et de collecte au Maghreb, il y a peu d'activité de régénération, et enfin, il n'y a pas transformation en produit fini. Par ailleurs, des divergences majeures existent entre les pays. L'Algérie compte très peu de PME- petites et moyennes entreprises- appartenant à cette industrie. A l'inverse, celle du Maroc et de la Tunisie sont plus dynamiques.


