Lorient Agglomération et Eco-mobilier mettent en place progressivement sur le territoire une collecte séparée des Déchets d’Eléments d’Ameublement (DEA). Depuis ce 1er juillet, les déchèteries de Lorient Sud et Hennebont disposent ainsi d’une benne spécifique à ce nouveau flux. L’objectif est de réduire au maximum l’enfouissement en offrant une nouvelle solution de traitement pour les meubles usagés…
Dans le cadre d’un contrat territorial de collecte des DEA signé entre Lorient Agglomération et l’organisme Eco-mobilier, un plan pluriannuel d’équipement des déchèteries en bennes dédiées (2 par an) a été établi. Cette nouvelle filière REP (Responsabilité Elargie du Producteur), financée par l’éco-participation payée sur tous les meubles neufs, va permettre de diminuer les volumes de la benne bois (-50 %) et celle du tout-venant (-11 %), et ainsi de diminuer les volumes de déchets destinés à l’enfouissement sur la zone de stockage de Kermat à Inziznzac-Lochrist.
Après les sites de Lorient Nord et Plœmeur en avril 2014 puis ceux de Riantec et Caudan en juillet 2015 (voir notre article), Lorient Agglomération vient d'équiper les déchèteries de Lorient Sud (port) et Hennebont de bennes pour les DEA. Destinées aux meubles non réutilisables (quel que soit le matériau de conception : bois, métal, plastique…), elles réceptionnent : tables, armoires, bureaux, commodes, meubles de salle de bain ou de cuisine, canapés, fauteuils, chaises, literie (matelas, sommier), meubles de jardin… Une fois collectés, les meubles sont acheminés dans des centres de tri où les matériaux sont séparés par flux (bois, matelas, ferraille, plastique…) pour être envoyés en recyclage et servir à fabriquer d’autres produits.
Le gisement de DEA sur les 25 communes de Lorient Agglomération a été évalué en 2015 à 3.700 tonnes. Grâce aux premiers équipements mis en place sur les 4 sites de Plœmeur, Lorient Nord, Riantec et Caudan, près de 1.000 tonnes de déchets d’ameublement ont été recyclées l’année dernière, contre 453 tonnes en 2014. L’objectif fin 2017 est de valoriser 80% du gisement, soit près de 3.000 tonnes, dont 45% de recyclage.