4 panneaux solaires d’une capacité de 1.340 W installés sur le toit des modules de la base vie produisent en continu de l’énergie, récupérée et stockée par un système d’accumulation autonome et mobile. Le groupe électrogène du chantier fournit le complément d’énergie à l’accumulateur qui délivre l’électricité au chantier.
L’accumulateur veille à ce que le groupe électrogène puisse être mis hors service lorsque l’énergie solaire est suffisante pour répondre aux besoins du chantier. Lorsque l’énergie dans l’accumulateur arrive à épuisement, le système remet le groupe électrogène automatiquement en marche. Cette gestion de l’électricité à la demande permet ainsi de réduire de moitié la consommation de fioul utilisée habituellement par un groupe électrogène dans les mêmes conditions. Des éclairages LED et des radiateurs économes dans les modules de la base vie contribuent également à la sobriété énergétique du chantier.
Par ailleurs, chaque jour, 1 à 2 camions acheminent les déblais des caniveaux du réseau vers des points de collecte en bord de Seine ; des péniches transportent ces déchets vers des centres de valorisation. La matière valorisée en remblais accomplit alors le chemin inverse jusqu’au chantier et réintègre les caniveaux. 5.800 tonnes de déchets seront acheminés de la sorte sur la durée du chantier. Cette gestion durable et responsable des déchets inertes s’accompagne du tri sélectif des déchets ménagers de la base vie qui en permettra le recyclage d’1 tonne.
Cette expérimentation, qui vise à être déployée progressivement par Darras & Jouanin pour les chantiers de la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain, s’inscrit pleinement dans le cadre du Plan Climat de la Ville de Paris qui ambitionne la neutralité carbone à horizon 2050. La CPCU, déjà fortement contributeur en termes de réduction de CO2 par le recours à plus de 52% d’énergies renouvelables et de récupération dans son réseau de chaleur, poursuit, lors de ses travaux, ses efforts en faveur de la qualité de l’air en Ile-de-France.