Déchets d'emballages : villes et producteurs doivent travailler de concert
La production de déchets, qui a doublé entre 1960 et 2002, reste problématique dans nos sociétés, qu’il s’agisse du volume, de la nature ou de la dissémination des déchets. Selon Nelly Olin, ministre de l’Ecologie et du Développement durable, cette augmentation «qui est le reflet du changement de nos modes de consommation a également un lien direct avec la problématique globale de réchauffement climatique et de la consommation de nos ressources fossiles ». Elle a donc annoncé…
Nelly Olin a donc récemment annoncé qu’elle lancera le 16 février prochain, un «processus de concertation» regroupant des représentants de l’Ademe, d’Eco-Emballages, des villes de Dijon (Côte d’Or) et d’Albert (Somme), d’associations de défense de l’environnement, des consommateurs, des fournisseurs d’emballages et de la société de restauration rapide McDonald’s France.
Cette concertation aura pour objectif de «mieux comprendre les comportements des consommateurs de restauration rapide et le rôle de chacun des acteurs impliqués. Il devrait permettre de concevoir, avec toutes les parties prenantes, des solutions visant à réduire les quantités de déchets à la source, à augmenter les quantités valorisées ou recyclées et à sensibiliser les clients à des comportements citoyens afin de réduire de façon significative les déchets abandonnés sur la voie publique.»
Le ministère souligne que ces travaux s’inscrivent en complément de ceux menés dans le cadre du comité d’évaluation des emballages, visant à «mesurer l’effort des entreprises en matière de réduction à la source des emballages, et à les inciter à aller encore plus loin».