Déchets en provenance de Côte d'Ivoire : Nelly Olin rassure
Les associations environnementales s'étaient inquiété du manque de transparence, d'informations sur les conditions de traitement des déchets toxiques importés de Côte d'Ivoire issus du navire Probo Koala, (voir précédent rédactionnel). En réponse, Nelly Olin s'est engagé à communiquer, notamment l'analyse chimique des déchets éliminés, sur le suivi des opérations d'élimination sur le site de Tredi à Salaise-sur-Sanne...
Le 13 décembre s'est tenu la première réunion (on en prévoit quatre) concernant le traitement du premier chargement de déchets toxiques ivoiriens. On a "rappelé les émissions polluantes du site de Tredi depuis 2002, présenté les derniers résultats des analyses des rejets atmosphériques". On a aussi expliqué "le déroulement des opérations d’élimination et fait le point sur la composition des déchets".
Selon le communiqué du MEDD, "les analyses réalisées sur les déchets issus du navire Probo Koala ont fait ressortir que les liquides déversés s’apparentaient à un produit pétrolier très proche de l’essence, avec une très forte teneur en hydrogène sulfuré. C’est ce gaz toxique qui a probablement été la cause des nombreuses intoxications et des décès survenus en Côte d’Ivoire à la fin de l’été. Ce liquide a été déversé dans des décharges, a pollué les sols et se retrouve dans les 9500 tonnes de déchets terreux et liquides prélevés sur place.
Les analyses réalisées, dans le cadre de l’instruction de la demande d’importation de ces déchets, ont mis en évidence que le produit déversé était un résidu pétrolier comparable à de l’essence (91,5%) ne contenant plus d’hydrogène sulfuré. Elles ont également permis de démontrer que l’unité de traitement de la société Tredi, située à Salaise-sur-Sanne, pouvait éliminer ces déchets dans le respect de l’environnement et de la santé de la population."
Pour en savoir plus : Liste et analyse des déchets ivoiriens