Concernant son empreinte carbone, Suez s'engage à poursuivre les efforts entrepris en réduisant de -30% les émissions de GES de ses activités d'ici 2030. Dans la continuité de la politique Développement Durable du Groupe, ce nouvel objectif, mesuré au regard du volume de ses émissions directes et indirectes de GES en 2014 (7,8 millions de tonnes d'équivalent CO2), sera principalement atteint par l’équipement de la totalité de ses sites de stockage des déchets en systèmes de collecte, ainsi que par le traitement et la valorisation du biogaz. Suez vise également l’accroissement de la performance énergétique de ses activités, avec notamment l’auto-alimentation des UVED (Unités de Valorisation Energétique des Déchets), l’optimisation du fonctionnement des ouvrages et la réduction de l’intensité carbone du mix énergétique utilisé dans les activités de distribution et traitement de l’eau.
En 2014, la stratégie du Groupe a permis de faire éviter à ses clients 8,9 millions de tonnes d’émissions de GES. Ce nouvel objectif s’appuie sur un renforcement de son offre de valorisation matière et énergétique des déchets. En Belgique par exemple, le site High Five est un concentré de technologies dédiées à la valorisation du verre. Chaque année, 250.000 tonnes y sont triées et traitées afin de produire 4 qualités distinctes, d’après les besoins du marché. La fabrication du calcin issu du recyclage préserve les ressources naturelles minérales, économise l’énergie et limite les émissions de GES de l’industrie verrière. 45.000 tonnes d’équivalent CO2 sont ainsi évitées par an. En France, l’unité de méthanisation des déchets ménagers et des biodéchets Amétyst permet de produire simultanément de l’électricité et de la chaleur grâce à la cogénération du biogaz issu des déchets. Le compost est valorisé en agriculture et les refus de tri comme CSR (Combustible Solide de Récupération). Chaque année, 33.000 tonnes de compost et 23.000 MWh d’énergie sont ainsi produites et 1.800 tonnes de CO2 évitées.
2ème axe : s’adapter aux conséquences du dérèglement climatique sur l’eau. A horizon 2035, le stress hydrique, l’une des conséquences principales du dérèglement climatique, touchera 40% de la population mondiale. Or, l’eau, synonyme de développement, renvoie également à des enjeux de santé, d’alimentation et d’agriculture. Suez développe ainsi des solutions pour les collectivités et industriels permettant de multiplier les usages de l’eau, avant rejet dans le milieu naturel. Le Groupe s’engage à multiplier par 3 son offre en eaux alternatives. Parmi les solutions existantes figure le "Reuse" ou la réutilisation des eaux usées traitées pour l’irrigation agricole, des process industriels ou encore la recharge des nappes phréatiques. Suez s’impose d’ores et déjà comme leader du domaine avec une production de 800 millions de m3 d’eaux usées réutilisées chaque année.
Atténuer les effets du dérèglement climatique - Engagement 1 : Réduire de -30% les émissions de GES sur son périmètre en 2030 - Engagement 2 : Faire éviter à ses clients 60 millions de tonnes d’émissions de GES d’ici 2020 - Engagement 3 : Multiplier par 2 les volumes de plastiques recyclés d’ici 2020 - Engagement 4 : Augmenter de +10% la production d’énergies renouvelables d’ici 2020 S’adapter aux conséquences du dérèglement climatique sur l'eau Constituer des modèles climato-responsables |