Les Etats membres des 3 conventions internationales visant à réduire les risques liés aux produits chimiques et aux déchets dangereux se réunissent en conférence à partir d'aujourd'hui jusqu'au 10 mai, à Genève. La délégation suisse, dont le mandat a été adopté le 10 avril dernier par le Conseil Fédéral, s’engagera pour qu’à l’avenir, les exportations de plastiques contaminés soient soumises à l’obligation d’annoncer en vertu de la convention de Bâle, comme le sont déjà celles pour les plastiques jugés dangereux. Elle plaidera également en faveur de contrôles efficaces visant à garantir le respect des conventions de Stockholm et de Rotterdam...
Les substances chimiques ainsi que les déchets dangereux peuvent présenter des risques pour l’homme, l’environnement et le climat. Leur gestion est régie à l’échelle internationale par 3 conventions : la Convention de Stockholm (polluants organiques persistants), la Convention de Rotterdam (produits chimiques et pesticides dangereux) et la Convention de Bâle (déchets dangereux) [voir ici].
Les Etats membres de ces 3 conventions se réunissent actuellement à Genève. A cette occasion, la délégation suisse s’engagera pour qu’un mécanisme de contrôle visant à garantir le respect des conventions de Stockholm et de Rotterdam soit mis en place, à l’image de celui instauré dans le cadre de la convention de Bâle.
La pollution des mers par les plastiques constituera l’un des principaux volets de cette conférence. En effet, nombre de matières plastiques qui rejoignent les mers sont le fruit de l’élimination incontrôlée des déchets sur le continent. Si l’obligation d’annoncer prévue par la convention de Bâle ne s’applique actuellement qu’aux plastiques considérés comme dangereux, elle devrait couvrir aussi à l’avenir les déchets plastiques souillés et non triés au préalable.