Déchets infectieux : Tesalys peut bosser sur le marché français

Le 22/06/2015 à 17:44  
Déchets infectieux : Tesalys peut bosser sur le marché français
déchets infectieux L’entreprise est toute jeune ; créée en 2012, elle a mis au point une technologie spécifique permettant d’éliminer à la source, les risques infectieux des déchets produits par les établissements de santé et de recherche. Depuis lors, après avoir effectué une levée de fonds d’un million d’euros, elle conçoit, fabrique et commercialise ses équipements, poursuit son développement à l’international mais aussi en France, puisqu’elle vient de recevoir son homologation du Ministère de l’Ecologie et du Ministère des Affaires sociales et de la Santé...

 En à peine deux ans, l’entreprise française a séduit au Moyen Orient et en Afrique où elle a capter plusieurs marchés grâce à la technologie qu’elle a mise au point et qui permet d’éliminer à la source, les risques infectieux des déchets produits par les établissements de santé (hôpitaux, cliniques, laboratoires d’analyses médicales ou de recherche, centre d’hémodialyse…).

 Baptisées Steriplus, les solutions proposées par cette jeune société ont l’avantage de traiter ces déchets infectieux sur place, ce qui offre une sacrée alternative aux systèmes actuels qui obligent le transport des déchets (avec les contraintes réglementaires que cela suppose).
La technique proposée permet en outre, non seulement de réduire au maximum les risques pour les personnels, mais également de réduire le volume et le poids des déchets, sans parler des coûts, eux aussi minorés
Ces systèmes sont fabriqués en France, ce qui ne gâche rien, sont vendus à l’international, notamment en Afrique et au Moyen Orient, et seront désormais commercialisables sur notre territoire, puisqu’ils viennent d’être homologués par les services de l’Etat compétents.

 Cette bonne nouvelle permet aux dirigeants d’annoncer un triplement probable de leur chiffre d’affaires et des effectifs à court terme, c'est-à-dire dans les trois ans qui viennent ; d’ores et déjà, il est prévu de mettre en service une première installation dans une clinique de la région toulousaine.