Déchets : le gaspillage n'est pas toujours alimentaire
Copilotée et cofinancée par l'Ademe ainsi que par Activa Capital, mécène d'ADN depuis sa création, cette étude permettra d'identifier et de décrire les invendus non-alimentaires en France, mais aussi les meilleures solutions de gestion de ces invendus et notamment l'intérêt du don pour les entreprises en fonction de leur secteur et des critères de développement durable.
L'agence rappelle en préambule que grâce au soutien de 100 entreprises (Fondation Carrefour, Fondation Groupe Seb, L'Oréal, Procter & Gamble, Galeries Lafayette et Celio...), elle redonne chaque mois l'équivalent d'1,5 M€ de produits neufs non alimentaires (obsolètes marketing, fins de série, etc.) aux plus démunis. Elle s'appuie, pour ce faire sur un réseau de 480 associations de lutte contre l'exclusion sur tout le territoire.
Depuis 2009, 6000 tonnes de déchets ont été évitées grâce à l'action de l'Agence du Don en Nature.
Cependant, seulement 13% des entreprises donnent leurs stocks invendus selon une étude d'Opinion Way et de l'Agence du Don en Nature, réalisée en 2013 sur un échantillon de PME appartenant à l'industrie des biens de consommation. L'enjeu principal est donc de sensibiliser un nombre plus important d'entreprises au don de leurs produits neufs invendus.
Le don est facile à mettre en œuvre, il évite de payer pour la destruction des produits, permet d'obtenir des déductions fiscales et fourni à des populations fragiles des produits nécessaires au quotidien.
ADN a pour objectif d'avoir distribué plus de 100 millions € de produits neufs aux plus démunis en 2015.