Déchets ménagers : l’Ile de France mise sur la coopération internationale
Aussi, le Syctom, mais également les Sedif, Sigeif, Siaap, Sipperec et l’Etpb Seine Grands Lacs ont-ils « souhaité créer ou renforcer des synergies d’actions et de réflexions dans le domaine de la coopération internationale. Suivant les termes de la convention adoptée par leurs comités respectifs, ils s’engagent :
à coordonner leurs efforts sur des questions d’intérêt général liées à la coopération française dans leurs secteurs respectifs,
à favoriser la concertation et les échanges pour identifier et mettre en oeuvre conjointement des actions de solidarité internationale,
le cas échéant, à apporter leur concours technique et financier nécessaire à la mise en oeuvre des projets,
à favoriser les échanges d’expérience entre collectivités françaises, autorités locales partenaires et opérateurs de projets ».
Cette convention prolonge « l’initiative prise dès 2012 par ces grands syndicats de se réunir en une conférence intersyndicale. Initiative visant à faire valoir la pertinence de leur modèle consensuel de gouvernance, précurseur de la coopération intercommunale à l’échelle de la métropole et garant de la qualité du service public au meilleur coût, au profit de l’usager », ce qui fait dire à Hervé Marseille, Président du Syctom, l’agence métropolitaine des déchets ménagers que « l’opportunité qu’offre la loi depuis peu au Syctom, de s’engager pleinement aux côtés des acteurs historiques de la coopération décentralisée, et de combler ainsi le manque qui prévalait et consistait à ne pas traiter la gestion des déchets parmi les droits fondamentaux, au même titre que l’énergie, l’eau ou l’assainissement. Les populations pourront compter sur un front uni et légitime, capable de répondre à toutes les problématiques locales. »