Déchets organiques : Finaxo met en production un four Pyrobio
Finaxo, spécialiste des hautes technologies de l’environnement, annonce la mise en production de son four Pyrobio d’une capacité de traitement horaire d’1 tonne. Conscient de l’enjeu que représente le traitement des déchets organiques et du potentiel de la biomasse comme énergie renouvelable, l'industriel a entrepris depuis 4 années un programme de recherche qui a aboutit en 2006 au lancement du Pyrobio, une technologie nouvelle combinant pyrolyse et pyrogazéification et permettant de transformer les déchets en un gaz de synthèse valorisable en énergie...
Le Pyrobio constitue une rupture majeure pour le traitement de la biomasse. Cette technologie permet non seulement, de produire un gaz de synthèse valorisable, mais elle est également la plus respectueuse de l’environnement et offre un rendement, à ce jour inégalé, avec par exemple, une réduction du déchet de l’ordre de 90% pour le traitement des vieux bois avec des rejets gazeux plus de 3 fois inférieures à ceux de l’incinération.
Depuis août 2008, les équipes de Recherche et Développement de Finaxo ont cherché à améliorer le Pyrobio. L’installation de fours pilotes au siège de la société mais également chez ses clients dans les conditions réelles d’utilisation a permis de réduire la taille du four, d’améliorer les processus de circulation des matières et de récupération du gaz et surtout d’augmenter la capacité de traitement horaire du four qui atteint désormais la tonne / heure.
Pascal Colignon, Président Directeur Général de l'entreprise a affirmé que la « tonne / heure est une étape majeure du développement du Pyrobio. Cette avancée nous permet d’atteindre un des objectifs que nous nous étions fixés en le concevant, conscients que l’augmentation de la capacité de traitement horaire était une condition sine qua non à son industrialisation et sa commercialisation. Nous sommes raisonnablement confiants dans notre capacité à vendre le Pyrobio à nos clients. Nos débouchés sont nombreux car le Pyrobio s’adresse tout aussi bien aux coopératives agricoles qu’aux industriels, aux collecteurs de déchets qu’à la filière viticole pour le traitement et la valorisation des coproduits d'abattoirs, des farines animales, des boues, des plastiques, des déchets hospitaliers, des pneus, etc.
Parallèlement à la commercialisation que nous allons mener, nous poursuivrons nos efforts de Développement sur le Pyrobio pour en augmenter encore la capacité et en améliorer le fonctionnement».