Le plastique, décidément pas si fantastique que ça... Dans un communiqué, le Ministère de la Transition écologique et solidaire salue les propositions de la Commission Européenne pour lutter contre la pollution plastique, dévoilées ce lundi (voir notre article). Elles s’inscrivent dans la Feuille de route pour une Economie circulaire (FREC) du Gouvernement, présentée en avril dernier...
Menace pour l’Homme, son environnement et la biodiversité, le plastique est aujourd’hui le premier agent pollueur des océans. Au niveau mondial, on estime que ce sont entre 5 et 13 millions de tonnes de plastique qui rejoignent chaque année les océans. Fort de ce constat, la Commission européenne a présenté en janvier dernier une Stratégie plastique (voir notre exposé), dont la déclinaison concernant les plastiques à usage unique a été présentée hier matin.
Plusieurs propositions ambitieuses ont été avancées, avec pour objectif de s’attaquer plus spécifiquement aux 10 produits plastiques à usage unique les plus présents sur les plages et dans les mers européennes. La France salue ces propositions qui prolongent ses engagements, avec la Commission Européenne et ses partenaires européens, pour éradiquer ce fléau à moyen terme.
La France s’est elle-même dotée de mesures fortes. Après l’interdiction des sacs plastiques non recyclables effective depuis 2017, les gobelets, tasses et assiettes en plastique non compostables, ainsi que les coton-tiges en plastique, seront interdits en France à partir du 1er janvier 2020. Et elle entend même aller plus loin que ce qui est à ce stade proposé par la Commission, en supprimant les microbilles plastiques dans les cosmétiques et en se fixant un objectif de 100% d’emballages recyclables d’ici 2025.
La Feuille de route pour l’Economie circulaire présentée par le Gouvernbement le 23 avril dernier (voir notre exposé) prévoit plusieurs mesures concrètes visant à lutter contre la pollution plastique, parmi lesquelles :
accélérer la collecte des bouteilles plastique et des canettes là où les taux de collecte sont les plus faibles, notamment les zones urbaines denses, en testant une nouvelle génération de "consigne solidaire" ;
réduire l’utilisation des contenants alimentaires en polystyrène expansé ;