Déchets : quels véritables impacts sur la santé ?

Le 24/06/2009 à 16:05  

Déchets : quels véritables impacts sur la santé ?
gestion des déchets L’engagement 265 du Grenelle Environnement consiste en une meilleure évaluation de l’impact sanitaire des différents modes de traitement des déchets. Or, selon Amorce, "les lois Grenelle en cours de discussion n’apportent pas véritablement de réponses concrètes à cet engagement". C'est pourquoi l'association a décidé de lancer un vaste chantier de synthèse des connaissances nationales et internationales sur le sujet...

Dans un communiqué, Amorce indique avoir fait pendant le Grenelle de nombreuses propositions en faveur de la réduction des déchets et d’un meilleur recyclage pour limiter les quantités des ordures ménagères résiduels. Au passage, elle précise que "toutefois, les installations de traitement des déchets demeurent indispensables".

Il est donc nécessaire aujourd'hui de professionnaliser et d’approfondir les connaissances scientifiques sur la thématique "Santé et Déchets". Sur proposition de Thierry Philip, premier Vice Président et cancérologue, le Conseil d’administration de l’association a décidé de financer un travail de 12 mois visant à réaliser un état des lieux en matière d’impacts sanitaires de la gestion des déchets.

Cette démarche réalisée "en toute transparence et en totale indépendance" par des experts scientifiques aboutira à la rédaction d’un document final pour l’année 2010. Elle devrait permettre également d’identifier les connaissances manquantes et les besoins d’études complémentaires pouvant être réalisées ensuite par un consortium de partenaires. Ces études pourront alors porter sur les filières de traitement les moins étudiées et concerneront aussi bien les questions Grenelle Environnementd’impacts sur les populations que sur les travailleurs.

Par cette initiative, Amorce espère "lancer le vaste mais incontournable chantier de l’engagement 265 du Grenelle". "C’est au travers de l’amélioration des connaissances scientifiques que doivent s’opérer, à l’avenir, les choix rationnels et responsables des modes de gestion des déchets", indique-t-elle.