Déchets sauvages : l’espace public n'est pas une poubelle !!

Le 30/05/2014 à 16:03  

Déchets sauvages : l’espace public n'est pas une poubelle !!
 Trop de vieux matelas, de cuisinières ou de chaises abandonnés sur l’espace public. Trop d’ordures jetées à même le sol ou laissées sur les pelouses ou dans les massifs fleuris... C'en est trop pour la Ville de Genève ! Pendant tout ce mois de mai, celle-ci a donc lancé une campagne de sensibilisation à vocation répressive afin que les citoyen-e-s respectent davantage les rues et les parcs...

 Outre 300 affiches et diverses annonces dans les médias, les services de la voirie et la police municipale vont poursuivre plus durement les infractions au règlement municipal sur la gestion des déchets (amende de 200 francs suisses au minimum, soit environ 164 euros) et au règlement cantonal sur la propreté, la salubrité et la sécurité publiques (contraventions fixées par le Canton).

 La pollution liée aux déchets sauvages est grandissante, tant visuelle qu’environnementale : chaque année, à Genève, ce sont près de 4 300 tonnes de déchets qui sont collectées au sol, soir l’équivalent de 500 kg qui finissent chaque heure hors des poubelles ou des espaces de récupération. Trop de déchets encombrants ou de sacs poubelles sont abandonnés sur le trottoir. Pour nettoyer la ville, la Voirie investit chaque année des moyens conséquents qui sont financés par le contribuable: 336 employé-e-s et un budget annuel de 61,29 millions de francs suisses (soit un peu plus de 50 M€).

 "La collectivité investit des moyens importants pour avoir une ville propre. A ma demande, la Voirie travaillera désormais chaque samedi et chaque dimanche, matin et après-midi, pendant tout l’été, c’est une petite révolution et un effort important. J’attends aussi une attitude responsable et civique des habitant-e-s. Nous ne tolérerons plus les incivilités d’une minorité qui ruinent les efforts de ceux qui jouent le jeu. La lutte pour une ville propre est une bataille qui doit être menée collectivement", indique le Conseiller administratif Guillaume Barazzone.

 Pour plus d'informations, une page spéciale a été créée par la Ville de Genève pour la campagne "La sale affaire" ; rendez-vous ici.