Ces opérations ont lieu le 24 avril. Au total, 24,6 tonnes de déchets automobiles sont extraits des 2 véhicules, notamment 3 blocs moteur de tracteurs routiers, 40 roues de camions usagées, 8 essieux de poids-lourds, des pare-chocs avec plaques d’immatriculation, des réservoirs et des batteries. Le liquide de refroidissement s’échappant des moteurs lors de leur déchargement a permis de confirmer leur absence de dépollution.
"L’exportation a été interdite et la société mise en cause s’est vue contrainte de payer les frais de dépollution et de destruction de ces marchandises. Elle s’est également vue infliger une amende douanière", précise la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects (DGDDI)
Pour rappel, les transferts transfrontaliers de déchets sont régulés à l’échelle internationale par la Convention de Bâle (pour les déchets dangereux), transposée en droit de l’Union par le règlement (CE) n° 1013/006 du 14 juin 2006 (pour les déchets dangereux et non dangereux). Elle interdit l’exportation de déchets vers les pays ne disposant pas de capacités de retraitement adaptées (voir ici).
En 2017, les services douaniers français ont réalisé 471 constatations relatives aux transferts transfrontaliers de déchets (+82% par rapport à 2016 - voir infographie ici).