Chaque année, près d’1 million de tonnes de déchets verts (branches, résidus de tonte et feuilles) sont brûlés à l’air libre, notamment par les particuliers. Cette pratique illégale a des impacts sanitaires et environnementaux importants : en effet, brûler 50 kg de végétaux à l’air libre émet autant de particules fines qu’une voiture diesel récente qui parcourt 13.000 km. Pour faire face à cet enjeu, l’Ademe vient d'éditer une publication...
L’Ademe vient de publier "Alternatives au brûlage des déchets verts - Les collectivités se mobilisent", un guide des bonnes pratiques pour sensibiliser les collectivités et leur proposer des solutions alternatives pour réduire et valoriser les déchets verts au sein de leur territoire.
"Broyage, paillage, compostage, valorisation énergétique : les alternatives au brûlage valorisent cette ressource et se développent dans les territoires. Les collectivités sont des acteurs clés pour activer les changements de comportement. Elles créent les infrastructures et accompagnent la montée en compétence des citoyens", explique l'Agence. Sa brochure dresse ainsi un état des lieux des alternatives au brûlage des végétaux. Enrichie de conseils d'experts et de témoignages, elle distingue les facteurs de réussite et les bénéfices obtenus.
Avec ce guide, l’Ademe propose aux collectivités des moyens d’agir en mettant en place les conditions de déploiement des solutions alternatives au brûlage. 3 leviers d’action sont identifiés :
le gisement : raisonner à la source de la production en communiquant et en formant à l’appropriation de solutions vertueuses, en développant le broyage et le compostage individuel ou partagé ;
la collecte : en soutenant l’apport volontaire en déchèterie ou sur des plateformes temporaires, ou, le cas échéant, via le porte-à-porte avec une collecte des déchets verts effectuée au plus près des particuliers ;