Déconstruction des navires en fin de vie : des Français s’organisent
Deux sociétés, Bartin Recycling, présidé par Vincent Bartin et le groupe Europlasma-Cofal, dirigé par Didier Pineau, ont décidé de coopérer, au sein d’un consortium, en vue de démanteler des navires en fin de vie, avec pour commencer, le croiseur Colbert et l’ex porte avions Clemenceau. Le Colbert devant quitter le port de Bordeaux au printemps prochain pour gagner Brest et rejoindre le Clem... il faut vite s’organiser !
Le site étudié par le nouveau consortium pour accueillir le chantier pourrait utiliser les installations du Port Autonome de Bordeaux allant de la ville elle-même au port avancé du Verdon.
Le Consortium additionne les savoir-faire des 2 Groupes.
Bartin Recycling, qui a déjà annoncé son intention de répondre au futur appel d'offres du Ministère de la Défense pour la déconstruction des navires, est spécialisé dans la récupération et le recyclage industriel et plus particulièrement dans le traitement des ferrailles et métaux
Europlasma-Cofal, à Bordeaux (33) et Morcenx (40), est spécialisé dans le traitement des déchets dangereux, et en particulier l'amiante et les résidus d'incinération des ordures ménagères (REFIOM) grâce à la technologie de la torche à plasma.
Selon eux, le marché du démantèlement des navires représente 100 navires de guerre français et 700 pour l’Europe. Pour la Marine marchande, il s’agit de 4 500 bateaux en fin de vie à gérer.