DEEE : Emmaüs et Crédit Agricole signent le pacte du recyclage
Crédit Agricole, "le bon sens prêt de chez vous", disait le slogan,… A l’avant veille du lancement de la semaine du développement durable, la banque et Emmaüs signent un accord en vue de favoriser le recyclage des DEEE, des PC…
Silca, GIE de production informatique du groupe Crédit Agricole, organise le recyclage des PC obsolètes du Groupe dans le respect des normes du développement durable Dans ce contexte, le groupement s’engage avec Emmaüs, et organise une filière afin de traiter les déchets informatiques. Ce matin, à Chambray les Tours, René Carron, président du groupe Crédit Agricole, et Christophe Deltombe, président du groupe Emmaüs, ont signé un accord de partenariat. Au travers de cette convention, le groupe Crédit Agricole s’engage dans un projet citoyen et :
veille à ce que les PC obsolètes soient traités conformément aux critères environnementaux les plus stricts, tout en assurant un nettoyage sûr des données,
participe à l’activité solidaire des Ateliers du Bocage, structure du groupe Emmaüs dont l’un des objectifs est de proposer des ordinateurs à prix avantageux pour des clients aux revenus modestes.
Ainsi, depuis octobre dernier, les postes de travail du groupe Crédit Agricole sont recyclés en deux phases :
les ordinateurs cassés ou obsolètes sont centralisés au CEIN (Centre des Editions Internes National) à Chambray les Tours en Touraine, où ils sont triés. A ce stade, la totalité des données est effacée par les salariés du CEIN, avec le logiciel de sécurité Blancco, validé par les instances de sécurité du groupe Crédit Agricole.
les PC sont envoyés aux Ateliers du Bocage, à Mauléon en Vendée, qui se chargent de la destruction et du tri des déchets informatiques selon la réglementation en vigueur, de la revente de pièces détachées ou d’ordinateurs complets. Ce matériel est alors proposé au travers d’actions solidaires menées par Emmaüs France.
La directive sur le retraitement des déchets informatiques La directive européenne 2002/96/CE sur l’élimination des déchets d’équipement électrique et électronique (DEEE) est en vigueur depuis le 12 août 2005. Elle impose aux entreprises utilisatrices de trouver elles-mêmes des solutions pour détruire leur matériel obsolète. En effet, les composants chimiques des ordinateurs sont polluants (métaux lourds ou substances toxiques). Ils doivent donc soit être recyclés et les déchets traités, soit être donnés. Dans les deux cas des traces du transfert doivent être conservées. Un PC de bureau contient 1.7 kilo de plomb, 50 gr d’arsenic, de chrome et de cobalts ; 6.35 kilos de plastiques non dégradables. Au travers du processus mis en place par Silca, 97% des déchets d’un PC de bureau sont traités. En effet, les PC qui ne sont plus utilisables sont démantelés pour être revendus au poids à des entreprises spécialisées dans la gestion de ces matériaux. |
Au travers de ce projet, Silca met en place un système en cohérence avec les valeurs affichées par le banquier. « Notre objectif est de bien maîtriser la filière de fin de vie de nos appareils, et d’améliorer notre sécurité tout en développant une filière sociétale et pratique répondant à une politique d’environnement durable », a expliqué en substance François Meyer, responsable développement durable chez Silca. Aujourd’hui, la capacité de traitement de la filière est de 10 000 postes par an, et propose un recyclage dont le coût est au prix du marché soit 37,5 euros par PC. « Je suis ravi de ce projet. Il prend en compte l’aspect humain et environnemental. De plus, il pourrait intéresser plusieurs filiales du Groupe », a confirmé Elias Abou Mansour, directeur général de Silca.
Un projet qui s’inscrit dans l’engagement de longue date du groupe Crédit Agricole en faveur du développement durable. En mars 2003, le Crédit Agricole a effectivement signé le pacte mondial de l’ONU, qui engage ses signataires à promouvoir 10 principes universels portant sur les droits de l’homme, les normes du travail, l’environnement et la lutte contre la corruption. Depuis, le groupe Crédit Agricole n’a cessé d’enrichir ses actions dans ce domaine, en participant notamment au récent Grenelle de l’environnement, qui réunissait l’Etat et les représentants de la société civile, afin de définir une nouvelle feuille de route en faveur de l’écologie, du développement et de l’aménagement durable.
Le 21 janvier dernier, le groupe Crédit Agricole a signé la Charte de la Diversité, s’engageant ainsi dans la lutte contre toutes les formes de discrimination à l’embauche. Et enfin, le Crédit Agricole a lancé la « Grameen Crédit Agricole Microfinance Foundation » en partenariat avec la Grameen Bank et Muhammad Yunus, prix Nobel de la paix 2006, et la dote de 50 millions d’euros.
Ainsi, la banque s’engagerait dans la lutte contre la pauvreté dans le monde. Premier banquier de l’agriculture, le Crédit Agricole soutient les projets favorisant les impacts positifs des pratiques agricoles sur l’environnement tout en préservant la rentabilité économique des exploitations. « Nos engagements ont été salués mondialement, depuis que le Crédit Agricole a été élu « Banque de l’année 2007 au niveau mondial » par le magazine « The Banker, » pour sa démarche de responsabilité sociale et environnementale ».
A l’occasion de la semaine du développement durable (du 1er au 7 avril 2008), le Crédit Agricole lance un nouveau site internet, et organise plusieurs manifestations internes pour sensibiliser les salariés du groupe aux gestes eco-citoyens dans l’entreprise et à la maison.