DEEE : GDE s'investit en Normandie
GDE a en effet optimisé le traitement des DEEE transitant sur le site normand, en injectant 500 000 euros pour ce faire (sur un total d'un million et demi d'euros répartis sur 3 sites) : 20 000 tonnes par an pourront bénéficier de cette nouvelle façon de travailler, la modernisation de l'outil assurant la séparation des éléments polluants de ceux qui peuvent être recyclés, contenus dans les déchets issus des équipements électriques et électroniques.
En mars dernier en effet, on y a installé une ligne de fragmentation et de démontage. C'est d'ailleurs le second site du groupe à avoir été équipé de la sorte après celui de Strasbourg, ce dont s'est félicité Gaylord Renard, en charge de la R&D. On passe ainsi d'un démantèlement manuel, à la cisaille, au marteau et au burin, à une séparation mécanique à effectif constant (15 salariés), ce qui améliore les conditions de travail des collaborateurs, tout en gagnant du temps, ces évolutions techniques constituant plus globalement, une réponse au renforcement continu de la réglementation en matière de protection de l’environnement et de la santé des collaborateurs. On rappellera que les DEEE comptent parmi les déchets qui ont la particularité de contenir certaines substances dangereuses pour l’environnement tout en présentant un potentiel élevé de recyclage des matériaux qui les composent (métaux ferreux et non ferreux, métaux rares, verre, plastiques, etc.).
Seul site en Normandie, à ce jour, qui soit agréé pour le broyage du gros électroménager (hors froid), il affiche un taux de valorisation « de 90,4% pour les GEM » ; l'occasion pour Christian Brabant de souligner le « caractère exemplaire de GDE Rocquancourt, l'un des sites les plus exceptionnels en France, et au coeur de tous les enjeux de l’économie circulaire». Le Directeur général de l'éco-organisme n'a pas manqué de rappeler par ailleurs, que la France qui traite désormais plus de 600 000 tonnes de D3E par an, via une filière spécifique et strictement encadrée par un dispositif réglementaire, lequel s'est d'ailleurs durci puisque les gestionnaires de DEEE sont légalement tenus, depuis janvier 2017, de passer contrat avec un éco-organisme agréé, devra passer à 900 000 tonnes annuelles, sous peu. De fait, notre pays s'est donné pour objectif de collecter 65% des DEEE en 2019, contre 50% actuellement...