DEEE : le Sénégal se mobilise
458 à 655 millions de francs CFA pour installer une nouvelle unité. Le recyclage n’a pas de prix, on le sait bien ! Tel est le montrant estimé par le Seneclic pour installer une usine dédiée aux DEEE…
C’est en substance ce qu’on peut retenir de l’atelier de restitution du rapport technique des éliminations des déchets électriques et électroniques organisé le 21 juillet dernier à Dakar. Voir : DECHETS - TOXIQUES - ELECTRIQUES - ELECTRONIQUES - PRODUITS EN PLASTIQUE
Les travaux de restitution du rapport technique quant à l’élimination de déchets électriques et électroniques en vue de la création d’une unité de recyclage ont débuté le 21 juillet 2009 à Dakar.
Au programme : présentation du rapport, projection d’un film sur le reconditionnement des ordinateurs de seconde main par les jeunes du centre des (personnes) handicapés au travail (Chat) dont les activités ont démarré début avril 2009.
Selon un rapport de l’Organisation des Nations Unies (ONU), près de 50 millions de tonnes de déchets électriques et électroniques sont générées par an dans le monde. Dans ce contexte, le Sénégal qui ne pèse pourtant que « 0,28 % des D3E » ne veut pas être la poubelle du monde. C’est ainsi qu’il a décidé de quitter le secteur informel de la récupération pour la création d’une structure plus organisée.
Salimata Seck, expert de l’Institut africain de gestion urbaine (Iagu) et co-auteur du rapport, a d’ailleurs précisé que l’étude qui a été menée « n’a concerné que la région de Dakar parce qu’elle concentre 25% de la population sénégalaise et elle est aussi la plus urbanisée ». Cependant, « l’Etat ne peut pas encore s’engager à financer. Il a juste commandité l’étude. C’est aux bailleurs de fonds de faire le reste » a aussi déclaré Ababacar Diop directeur de la Cellule seneclic. Toutefois, poursuit-il, « nous avons déjà reçu des appels concernant le projet et nous restons en alerte ».
La fermeture imminente de la décharge de Rebeuss prévue pour février 2010, motive encore plus les acteurs de ce secteur. La mise sur pied de ladite structure va servir de tremplin aux récupérateurs. « Nous allons travailler avec tous les récupérateurs des différentes décharges (Rebeuss et Colobane) » garantit le directeur de la Seneclic. Selon David Rochat expert Empa, co-auteru du rapport avec Salimata Seck, un projet similaire existe déjà en Inde…