Derichebourg : très confiant pour le second semestre
Le volume de ferrailles traitées, à 1 912 000 t (contre 1 846,9 un an auparavant) a évolué de 3,6 %, ce qui a généré un CA pour la branche, de 511,7 millions d’€ (+ 22,9 % par rapport au 1er semestre de l’exercice précédent).
La progression des volumes de ferrailles traités (dont +8,9% en France hors négoce, -1% dans les autres filiales européennes hors négoce, -15% pour le négoce européen, +5% dans la zone Amérique) traduit en tout cas, le niveau élevé de la demande de la part des aciéristes.
Le volume des non-ferreux traités, à 271 700 t (contre 281 200 t un an auparavant) a connu un léger tassement (de 3,4%), ce qui a limité la hausse du CA de la branche à 1,9 %, avec 382,4 millions d’€. Cela dit, les non-ferreux avaient connu un surcroît d’activité au cours du 1er semestre de l’exercice précédent en raison de la brusque envolée des cours qui avaient suivi les élections américaines.
Le CA « Prestations » a progressé lui aussi, de 5,6 %, à 166,8 millions d’€, tandis que celui de la branche « Multiservices » a évolué de 1,7 %, à 397,4 millions d’€.
Le chiffre d'affaires du groupe est donc tout à fait satisfaisant, avec un EBITDA courant représentant 6,9% du chiffre d’affaires (même ratio que l’an passé à pareille époque), tandis que les tendances qui se profilent sont plutôt favorables. Aussi, Derichebourg se déclare-t-il « confiant pour le second semestre, et ce, pour ses deux branches d’activité : la demande des aciéristes est soutenue, les prix des ferrailles évoluent dans une fourchette étroite depuis plusieurs mois, à la différence de l’an passé où ils progressaient de mois en mois ». A cela s'ajoute que les craintes « qu’ont pu faire naître les mesures protectionnistes américaines sur les besoins en ferrailles de la Turquie ou de l’Europe, n’ont pas d’impact sur les prix ».
Dans l’activité Multiservices, quand bien même le CA ne devrait progresser que modérément au 2ème semestre, l’amélioration de la profitabilité de la division devrait se poursuivre.