Des capacités de traitement de DMA quantitativement suffisantes en Ile de France
L’ORDIF a publié récemment une enquête sur les capacités de traitement des installations ouvertes aux déchets collectés dans le cadre du service public francilien : usines d’incinération, centres de stockage de classe II, centres de tri de collectes sélectives des ménages, unités de compostage et de méthanisation. Les données ont été validées…
Les chiffres ont été validés par un important comité de pilotage regroupant les principaux acteurs franciliens du déchet… Verdict : les capacités ont été suffisantes en 2004.
Tous modes de traitement confondus, les capacités de traitement disponibles pour les déchets ménagers franciliens étaient de 8,57 millions de tonnes en septembre 2004. Ces capacités sont en adéquation quantitativement avec les besoins et laissent une place pour l’élimination des déchets industriels.
L’incinération représente la moitié des capacités et l’enfouissement un peu moins de 40% (les capacités en enfouissement étant dédiées aux déchets ménagers ultimes et aux déchets industriels banals ultimes). En 2002, 22% des déchets ménagers étaient encore envoyés en centre de stockage.
Les capacités de traitement des collectes sélectives (sèches et humides) ne représentent que 11% des capacités totales de traitement des déchets ménagers et 17,6% des capacités hors enfouissement.
La fin de l’année 2005 sera marquée par la fermeture momentanée de quelques incinérateurs qui ne seront pas en mesure de respecter la réglementation nouvelle applicable à compter du 28 décembre prochain.