Des déchets radioactifs se trouveraient sous un site Olympique
Le site de l'un des villages Olympiques à l'Est de Londres n'est pas encore construit que la nouvelle portée par les habitants inquiète déjà beaucoup. Il y aurait un risque jugé très important, de contamination du site avec la construction d'un futur village Olympique. Selon The Guardian, un combustible nucléaire cancérigène y a été enfoui en 1959, dans une fosse du quartier de Clays Lane. La zone servait de décharge illégale depuis les années 1950. Cette affaire, assez incroyable, dégrade fortement l'image écologique que les anglais tenaient absolument à mettre en valeur lors de la tenue des JO d'été 2012 à Londres.
Pourtant, l'agence pour l'Environnement avait donné son aval sur le rapport de l'Autorité de Délivrance Olympique qui garantissait que "le terrain avait été conditionné au standard maximum". John Large, un analyste nucléaire précise que "le projet de construction, élaboré trop rapidement et sans plan précis, a déjà un impact néfaste sur la population". Toujours selon le quotidien anglais, 50 tonnes de matériel contaminé pourraient donc ressurgir à la surface avec les travaux d'un futur site Olympique. En tout cas, les autorités britanniques assurent qu'il n'y a aucun risque de contamination pour les sportifs ou les spectateurs. Les experts quant à eux recommandent de construire un autre site dans un endroit plus sûr.
Dans les années 50 et 60, il était pratique courante de déverser illégalement des déchets toxiques dans la nature. En 1960, la loi sur les substances radioactives a introduit un cadre juridique plus strict ; cela étant, ces déversements ont été tolérés jusqu'en 1963. Ce qui signifie que même cette mesure d'interdiction n'a en fait, pas été respectée. Depuis juillet 2008, l'autorité de délivrance Olympique révèle que le site en question est fortement pollué. Des experts souhaitent qu'une commission indépendante soit engagée par le maire de la ville, Boris Johnson, sans vraiment savoir si cela va se faire. Du côté des autorités, il n'y a rien à signaler et des habitations pourraient même être construites après la démolition du site Olympique. Affaire à suivre...
Pour les anglophones, vous pouvez trouver l'article du Guardian ici.