Des salariés en colère...

 Ce n'est pas un patron qui cause mais des personnes qui viennent au quotidien gagner leur pain... Menacés d'être mis au tapis lorsqu'ils ont pour profession de pratiquer le tri, ils ne sont pas contents du tout... faisant remarquer sauce aigre-douce, que l'agenda préfectoral est chargé : "Monsieur le Préfet inaugurera demain à 15h la méga décharge de Lapouyade exploitée par Veolia Propreté, alors qu'il s'apprête le même jour à signer l'arrêt de mort de notre plateforme de valorisation de Bassens, et de détruire 130 emplois ! Nous crions au scandale et à l'injustice !!!"... Le ton est donné...

 Ils mettent les pieds dans le plat, convaincus qu'ils n'ont rien à perdre. Enfin, si : leur job! Aussi, ils ont édité et transmis à la presse, un texte auquel nous n'apportons aucune retouche, le laissant à votre seul jugement:

"C'est scandaleux que le Préfet aille totalement à l'encontre des exigences du Grenelle de l'environnement.
Le Préfet a donné son accord le 25 janvier 2012 pour une extension du centre d'enfouissement de Lapouyade qui peut accueillir 450 000 Tonnes de déchets par an, alors que la directive de 2008 dit que l'enfouissement doit être évité au maximum, au profit d'autres modes de traitement qui
permettent de valoriser les déchets !
Non seulement il favorise l'extension de la méga décharge de Lapouyade, mais il ordonne en juillet 2012 la suppression de notre plateforme de traitement de déchets de Bassens qui permet de valoriser plus de 75 % des tonnages traités, et qui est la seule et unique de ce type en Aquitaine !
Notre plateforme de valorisation de Bassens permet aux entreprises et artisans de l'agglomération bordelaise de choisir un mode de traitement des déchets compétitif qui correspond aux exigences réglementaires de la loi du Grenelle. En supprimant notre plateforme, le Préfet élimine un opérateur du marché, ce qui est incompréhensible.
Alors que nous risquons de perdre nos emplois à partir de demain, nous trouvons scandaleux que le Préfet aille inaugurer la décharge de Lapouyade, alors qu'il n'a jamais pris la peine de venir sur le site de Bassens !
Tout cela est tout à fait injuste. Nous espérons toujours être entendus et qu'une solution puisse être trouvée pour sauvegarder nos emplois".