Des voitures branchées nature…
Les voitures, de plus en plus nombreuses, arrivent un jour en fin de vie. Et là, se pose le problème du recyclage du VHU. S’il est vrai que l’essentiel des automobiles est recyclable, il n’en demeure pas moins que la fraction des déchets ultimes reste importante. D’où l’idée de certaines marques de revenir aux matériaux 100% nature…
En France 1,4 million de voitures partent chaque année à la casse, ce qui représente 2 millions de tonnes de déchets, heureusement recyclable pour l’essentiel (70%). Restent tout de même 600 000 tonnes de composants qui rejoignent les décharges faute de pouvoir être exploitées.
Les constructeurs ont consenti de louables efforts en terme de reyclabilité, celle-ci étant passée de 65% en 1993 à 85% aujourd’hui et même 85,2% pour la récente Peugeot 207.
Pour résoudre plus finement encore les problèmes d’une voiture en fin de vie, une autre notion fait son apparition : la biodégradabilité.
Volvo, par exemple, a lancé la production expérimentale de pièces en lin destinées à remplacer des éléments en polyester.
Mercedes fait appel au bois pour les renforts de la planche de bord de sa luxueuse classe S.
Bientôt, nos voitures utiliseront aussi des « bioplastiques » produits à partir de colza et des fibres naturelles de faible densité (sisal, chanvre, jute, lin…) entreront de plus en plus dans la fabrication de certaines pièces, en traînant au passage une réduction de leur poids de l’ordre de 30%.