DIB : Champenoise d’Environnement optimise la valo
Créé en 2009, le centre occupe 7 personnes et génère un chiffre d’affaires de 750 000 euros.
Ici, on réceptionne 4000 tonnes de DIB, 320 tonnes de papiers cartons, 4000 tonnes de bois, 200 tonnes de plastiques, 1 800 tonnes de gravats, 700 tonnes de déchets verts, mais aussi un peu de DEEE, de métaux, de l’amiante non friable ou encore du plâtre (lequel est récupéré par bun structure agréée).
Au départ, le site est une déchetterie professionnelle dédiée aux déchets du BTP. Connu par de plus en plus d’industriels, l’idée a germé de construire un bâtiment pour le stockage du bois. Si tout est trié manuellement, au sol, dans un premier temps, on envisage rapidement les grandes largeurs avec la construction d’une ligne de tri à même de traiter 10 000 tonnes de DIB par an.
Dans la mesure où l’installation ne sera pas totalempet automatisée, elle pertemettra la réation d’une petite dizaiene d’emplois…
L’entreprise a traité 8 300 tonnes de déchets en 2010, composés essentiellement de bois, plastiques, cartons, végétaux, gravats et DIB.
2011 s’est révélée être « du même tonneau »…
Avec la nouvelle ligne, l’entreprise escompte bien pouvoir multiplier par 2 ou 3 ses volumes de DIB. Afin de doper la collecte, elle développe une stratégie qui vise à augmenter la puissance de sa flotte de bennes, toutes louées à de clients qui y déposent soit des DIB soit des déchets de chantier.
C’est pour répondre à un fort développement de ses activités que l’entreprise a opté pour un broyeur lent Hammel 750 D, monté sur chenilles, faisant d’ailleurs office de pré broyeur, quand il s’agit de réduire les volumes des refus de tri des DIB pour optimiser les coûts de transport, quand il ne remplit pas sa mission de broyage des bois de classe A et B.
Deux passages sont nécessaires dans le pré broyeur pour l’obtention de la granulométrie souhaitée (200 mm maxi) par les filières telles que chaufferies pour le bois de classe A et les fabricants de panneaux particules pour celui de classe B.
La donne est simple et compliquée à la fois…
« Dans le département, il n’y a plus que deux CET de classe 2. Il faut donc trouver d’autres moyens pour éliminer ou traiter les déchets. La valorisation est désormais ancrée dans la politique des collectivités locales, mais aussi des entreprises, parce qu’elle relève du bon sens…
Nous sous-traitions le broyage, il n’y a pas si longtemps encore… Mais au vu des volumes que nous devois traiter, il est évidemment judicieux d’avoir notre broyeur pour ce faire ; de la sorte le matériel est à notre disposition, ce qui nous permet de diminuer notre stock de matières et de livrer plus régulièrement », indique Bruno Guillaume, directeur d’agence du centre de tri et de valorisation Champenoise d’Environnement.
« Il va de soi que moins nous avons de refus de tri, moins nous évacuons en site de stockage… ; les prix étant en constante progression, on a tout à y gagner »…