Dioxines/furannes : un nouvel état des lieux
Depuis quelques années, les émissions de dioxines/furannes dans l'air ont nettement diminué, avec la fermeture des unités d'incinération d'ordures ménagères (UIOM) hors normes, mais aussi avec la mise en place de systèmes de traitement des fumées plus performants, au niveau de la plupart des installations industrielles. Cependant, du fait de la grande persistance de ces molécules organiques, la réduction des émissions ne se traduit pas corrélativement par une réduction des teneurs au niveau des principaux récepteurs que sont les sols et les sédiments...
Le travail synthétisé dans un nouveau rapport concerne la compilation et le traitement de données de teneurs en dioxines/furannes dans les sols, suite à des campagnes de prélèvement réalisées entre 1998 et 2007 sur le territoire français (métropole). Les analyses, essentiellement collectées auprès des DRIRE, concernent l'environnement des UIOM (dont l'état environnemental "zéro" désormais effectué avant l'implantation de toute nouvelle installation), de toute autre installation mettant en oeuvre un procédé thermique susceptible de générer des dioxines/furannes (sidérurgie, site chimique...) et enfin d'autres contextes comme le bruit de fond de zones urbaines ou industrielles.
Cette étude avait été initiée en 2005 avec une réflexion sur 190 analyses complètes réparties sur 29 sites. Sa poursuite permet dans ce rapport de considérer un ensemble de 700 analyses de sols, sédiments et sables, au voisinage de 55 sites, répartis sur l'ensemble du territoire. Au total, cela concerne 669 analyses de sols avec des valeurs d'équivalent toxique TEQ comprises entre 0,0 et 280 ng TEQ-OMS-97/kg MS.
Pour consulter le rapport "Dioxines/furannes dans les sols français : second état des lieux, analyses 1998-2007", il vous suffit de cliquer ici (PDF - 884 Ko).