Du DEEE au recyclage plastique…

Nouvel investissement des Fonds Xerys, et levée de fonds supplémentaires pour accompagner l’extension d’APR2, et par conséquent augmenter ses capacités de production en faisant l’acquisition d’une nouvelle usine. Ce développement industriel passera aussi par la mise en place de nouveaux projets R&D avec le CNRS, les laboratoires universitaires ou encore les pôles de compétitivité.

L’entreprise, qui exploite un process breveté en partenariat avec le CNRS qui offre un taux de pureté de 99% dans la séparation des plastiques en mélange, et qui a bénéficié d’un financement (cumulé) de plus de 15 M€, affiche son souhait d’être un acteur de poids dans la production de matières plastiques recyclées.
La structure annonce une levée de fonds de 10 M€ faisant suite à celle de plus de 5 M€ réalisée en 2014. Confortée dans les soutiens financiers qui lui sont accordés par ses partenaires, APR2 démarre cette année, « un nouveau cycle dans son développement qui doit lui permettre de renforcer sa visibilité et son déploiement en France et à l’international ». Pour cette activité de recyclage et de valorisation des déchets plastiques, l’entreprise traitera 15 000 tonnes de déchets dès la fin de l’année.

L’entreprise poursuit en parallèle sa politique d’investissement en R&D, prévoit en outre, d’acquérir une nouvelle usine et escompte pouvoir décupler son chiffre d’affaires 2013 d’ici peu . Elle accueillera aussi, près de 40 nouveaux collaborateurs à la production, afin de gérer en continu les 6 séparateurs (dont trois nouveaux acquis en 2015) par triboélectricité qui seront déployés d’ici la fin 2015 et poursuit ses recrutements pour compter près de 120 salariés fin 2015, toujours dans l’objectif d’atteindre 40 M€ de CA dès 2017. On retiendra également qu’APR2 perfectionne son laboratoire de recherche avec l’apport d’une expertise matériau en termes de caractérisation des matières entrantes et des produits finis ; la société va financer de nouveaux contrats de prestation et de collaboration avec le CNRS afin d’ouvrir le séparateur par triboélectricité à d’autres champs d’applications. Enfin, elle envisage de concevoir de nouveaux projets en collaboration avec des laboratoires universitaires et des pôles de compétitivité pour proposer des solutions innovantes dans le traitement des plastiques.