Eco-Emballages se livre…


Bref…
Pour aider à ce que la tendance s’inverse, Eco-Emballages a commis un ouvrage bourré de recommandations et propositions issues de réflexions menées de concert avec les publics concernés.
« Eco-Emballages assume ainsi sa mission ouvrant le débat au coeur d’échéances politiques majeures : les responsables se hasardent peu à parler déchets, alors que c’est une problématique quotidienne révélatrice de nos comportements. Or, depuis 15 ans, la filière a prouvé son efficacité : le poids des emballages est resté stable entre 1994 et 2004, alors que le PIB a augmenté de 20% », explique Bernard Hérodin, Directeur général d’Eco-Emballages.
Ce Livre vert est en fait une interpellation des candidats et partis politiques qui inspireront les évolutions politiques et économiques des prochaines années. 5 thèmes y sont abordés…


Aider les entreprises, et plus particulièrement les PME, à déployer des actions leur permettant de réduire leurs déchets à la source. Eco-Emballages pourra être mobilisée pour ce faire en poursuivant sa mission de conseil auprès des PME et en mettant à profit ses contacts réguliers avec les organisations professionnelles des PME et de nombreux experts (écoles d’ingénieurs, experts packaging…)…

Encourager, après que les études auront démontré qu’ils ont effectivement un impact positif, la production de produits recyclables issus de ressources renouvelables agricoles et forestières, par les aides financières et techniques aux entreprises innovantes

Demander à Eco-Emballages de suivre, d’évaluer et de diffuser auprès de ses entreprises adhérentes les progrès des techniques. Il conviendra d’estimer notamment le bénéfice environnemental des emballages avec « puces RFID » par rapport aux emballages traditionnels. Par ailleurs, un portail intranet pourra être ouvert à ses adhérents afin qu’ils puissent utiliser dans leur propre processus de production les techniques de conception assistée par ordinateur.


Organiser la coordination de tous les éco-organismes existants et à venir afin de :




Faire évoluer la réglementation en admettant dans le dispositif des emballages ménagers les emballages dis « assimilés » (tant au niveau des contributions des entreprises que des soutiens aux collectivités locales), en incitant les entreprises, artisans et commerce, voire les administrations, les organismes publics et les collectivités territoriales qui produisent une quantité importante de déchets d’emballages traités par les collectivités au titre des ordures ménagères, à rejoindre ce dispositif.

Créer, au sein de l’éco-organismes en charge des déchets dangereux, un département pour la collecte et le traitement des DASRI (déchets d’activités de soins à risque infectieux) en liaison notamment avec les éco-organismes existants traitant des emballages de médicaments non utilisés (Adelphe) ou des médicaments non utilisés (Cyclamed) prévoyant que les pharmaciens d’officine mettent en place un dispositif d’information qui incite leurs clients à rapporter leurs déchets…

Etudier les possibilités de traitement des déchets organiques en partenariat avec l’industrie agroalimentaire, les services de restauration collective, les exploitations agricoles, les entreprises horticoles, les administrations des espaces verts, les stations d’épuration…










Introduire progressivement pour responsabiliser les acteurs concernés la redevance d’enlèvement des ordures ménagères puis la redevance incitative en complément (part fixe et part variable) voire, dans certains cas, en lieu et place de la TEOM.
Subventionnées pour moitié par l’Etat, qui sera chargé du recouvrement (contre perception d’une commission sur les recettes encaissées), les communes disposent d’un délai de 10 ans pour mener à bien ce changement.
Cette mesure s’accompagne de la création de budgets annexes « déchets » pour faciliter l’analyse des coûts et leur maîtrise au sein de collectivités territoriales ainsi que la transparence au bénéfice des élus et du citoyen.
En d'autres termes, « il faut impliquer davantage chaque acteur concerné de la décision à la réalisation. Dans ce droit fil des succès déjà obtenus par la filière des emballages, des progrès restent à faire : recycler plus, mieux prévenir, sensibiliser les citoyens et les rendre plus responsables, élargir les bonnes pratiques à d’autres déchets », conclut Bernard Hérodin.
En clair et pour faire court : il reste beaucoup de pain sur la planche !

