Ecologie : Greenpeace félicite Marion Cotillard !
Dans un communiqué, l'organisation écologiste a adressé ses plus sincères félicitations à la comédienne française, qui vient de remporter l'Oscar de la meilleure actrice pour son interprétation d'Edith Piaf dans le film d'Olivier Dahan, La Môme. "Au-delà de son indéniable talent, nous tenons à souligner les qualités humaines de Marion Cotillard, femme de conviction et d'engagements, qui a soutenu Greenpeace à l'époque où défendre l'environnement pouvait sembler beaucoup moins glamour qu'aujourd'hui", a déclaré Pascal Husting, directeur général de Greenpeace France...
La rencontre de Marion Cotillard avec l'organisation écologiste date de 2001. A l'époque, l'actrice venait de terminer le tournage du deuxième épisode de Taxi. Parallèlement à son métier de comédienne, la jeune femme a souhaité s'engager pour la défense de l'environnement, l'une des causes qui lui tenait particulièrement à coeur. "Elle a parlé de son engagement écologiste à un ami commun. Celui-ci lui a dit qu'il connaissait quelqu'un travaillant à Greenpeace et lui a proposé qu'on se rencontre", raconte Suzanna dell'Orto, responsable du comité de soutien de Greenpeace France. "On a tout de suite accroché. Il faut dire qu'il y a bien des points communs entre Marion et Greenpeace : une capacité à se rebeller, un engagement sincère et indépendant des modes, du courage et un franc parler, une inébranlable volonté d'agir...".
Marion Cotillard et Greenpeace en quelques dates :
2001 : Premier contact avec Greenpeace.
2002 : Premier acte militant. Marion Cotillard accepte de devenir l'un des "Gardiens des Forêts anciennes". Ce groupe de personnalités du monde entier s'engageait à l'époque aux côtés de Greenpeace à défendre publiquement les dernières forêts anciennes de la planète.
2003 : Marion Cotillard contribue à "Dessins pour le climat". Greenpeace a eu l'idée de proposer à une centaine d'artistes (écrivains, compositeurs, dessinateurs, comédiens, chanteurs, scénaristes...) de composer un texte, un poème ou un dessin sur le thème des changements climatiques. L'association a organisé une exposition rassemblant ces oeuvres et en a ensuite tiré un livre, "Dessins pour le climat", paru en 2005 aux éditions Glénat. En avril 2003, la comédienne participe à l'opération "Dépoussiérons l'industrie chimique" et elle accepte que Greenpeace vienne chez elle passer l'aspirateur. Objectif de l'association : recueillir des échantillons de poussières afin de détecter les substances chimiques présentes dans notre environnement quotidien. Particulièrement sensible à la question des toxiques, Marion Cotillard refuse à cette époque d'être l'égérie d'une marque de cosmétiques de luxe classée par Greenpeace parmi celles qui utilisaient des substances potentiellement dangereuses pour la santé.
2004 : Areva réclame plus de 50 000 euros à Greenpeace et entame une procédure de saisie des comptes bancaires de l'organisation écologiste. Marion Cotillard, ainsi que Lambert Wilson, n'hésite à accompagner une délégation d'une trentaine de salariés et de bénévoles venue protester devant le siège social du géant du nucléaire. Greenpeace propose à Areva de s'acquitter de l'amende en en versant le montant à la Fondation Nicolas Hulot ! Au final, l'association a obtenu gain de cause en appel.
2005 à aujourd'hui : Marion Cotillard enchaîne les succès et mène sa brillante carrière tambour battant. Elle trouve toujours le temps de se tenir informée des campagnes menées par Greenpeace et ne manque pas d'apporter son soutien à l'association lors d'apparitions publiques ou d'interview. Dernièrement, par exemple, elle condamnait la chasse à la baleine dans un entretien paru dans la version japonaise du magazine Elle.