Ceci étant redit, Ecofolio et Federec ont rappelé que se lancer dans cette voie implique « de mieux concevoir les produits afin de mieux les recycler » (pour autant qu’ils ne soient pas fabriqués au plus bas coût en Extrème Orient avant de déferler et être diffusés en masse, via la grande distribution, dans nos contrées : cela va de soi, aussi, mais c’est mieux en le re disant) et faire « de chaque filière, un marché porteur, durable, levier de croissance, préservant les ressources, mais aussi créateur d’emploi ».
Un point sur lequel les deux directeurs généraux, Géraldine Poivert, pour Ecofolio et Alfred Rosales, pour Federec, ont insisté à l’occasion de la table ronde.
C’est si vrai que ce domaine d'activités est porteur depuis des années, qu’en dépit d’un ralentissement évident, voire d’un tassement économique certain, l’industrie du recyclage française est l’un des rares secteurs à afficher une croissance soutenue, en terme de création d’emplois : + 14,5 % depuis 2009, confirme Federec. Ce qui n’est pas mineur, en terme de performance. D’où la volonté exprimée par les deux structures de tout mettre en œuvre pour extraire des déchets ce qui peut l’être afin de transférer ces tonnages vers la filière du recyclage, et de doper, davantage encore, ce secteur d’avenir : il y a encore du boulot pour parvenir au but, déjà des emplois pour soutenir cette économie et d'autres à venir, pour satisfaire les ambitions annoncées.